L’association WELE WELE a organisé, le samedi 24 août 2024, une formation en fabrication de savons, en décoration événementielle, en recyclage des ordures au profit de 40 femmes déplacées internes(FDI), issues des sites d’accueil de l’arrondissement neuf (9) de la ville de Ouagadougou. Cette formation vise à permettre à ces femmes d’être autonomes.
Confection des serviettes hygiéniques, décoration événementielle, recyclage des ordures pour l’assainissement de l’environnement, saponification, fabrication d’eau de javel à base de la cendre, sont entre autres les formations dispensées à ces quarante (40) femmes déplacées internes.
La situation d’insécurité que connaît le Burkina Faso a entraîné le départ de milliers de personnes de leurs localités d’origine vers des destinations plus sûres.
L’arrondissement neuf (9) l’un des douze (12) arrondissements de la commune de Ouagadougou a enregistré à cet effet un grand nombre de personnes déplacés internes(PDI).
Les femmes grands pilliers des familles, se retrouvent être l’une des couches les plus affectées, par les effets d’un tel changement de donne.
Leurs conditions de vie sont devenues encore difficiles. Eles peinent à trouver de quoi participer à la satisfaction des besoins de la famille.
C’est pourquoi l’association WELE WELE, une association qui œuvre dans l’hygiène et l’humanitaire, a jugé bon, de développer des initiatives qui favorisent l’insertion et à l’inclusion financière des femmes en général et celles déplacées internes en particulier.
Et c’est la salle de mariage de la mairie de l’arrondissement neuf ( 9) qui a abrité cette formation d’une journée, des femmes déplacées internes des sites d’accueil que compte l’arrondissement neuf (9).
» Nous avons pensé à nos mamans, à nos mères déplacées internes, parce que nous avons appris qu’il ya des femmes qui sont venues sans rien, donc déjà vous voyez que le mental n’est pas stable, donc il faut les aider. C’est la raison pour laquelle nous avons initié cette formation à leur égard » , explique Laetitia SIRIMA, présidente de l’association WELE WELE. Avant de poursuivre que le défi de l’association c’est d’aider les femmes à être autonomes et en bonne santé dans un cadre assaini.
Elle a précisé que c’est pas la première activité citoyenne de l’association. » Nous avons déjà mener des activités de sensibilisation sur le lavage des mains et l’hygiène menstruelle au profit de plusieurs élèves de plusieurs établissements.
Une bonne santé sexuelle et reproductive est un état de bien être total, sur le plan physique, mental et social relativement à tous les aspects du système reproductif. Et sur la question de la santé sexuelle et reproductive Docteur Nafissatou OUÉDRAOGO a égrené toutes les bonnes pratiques sanitaire à ces femmes.
de la gestion des menstrues jusqu’à l’utilisation des couches hygiénique. Elle les a même recommandé de se rendre dans les centres et formations sanitaires en cas des menstrues longues, précoces où en cas de menstrues inarrêtable.
Pour le parrain de l’activité « si une femme est autonome c’est toute la communauté qui en bénéficie ».
« C’est l’insécurité qui a forcé ces femmes d’être dans ces conditions indésirables. Et moi je félicite et j’encourage l’association WELE WELE qui a décidé d’aider ces personnes nécessiteuses à travers des séances de sensibilisation sur la santé sexuelle et reproductive et aussi sur les activités à mener dans la vie quotidienne pour se prendre en charge. » Se réjouit monsieur OUÉDRAOGO Tegawendé.
Il a invité les familles qui ont accepté d’accueillir ces personnes déplacées internes de les soutenir afin qu’elles puissent surmonter les dures épreuves quelles traversent.
Quant aux bénéficiaires à l’image de Rasmata konfé une femme déplacée interne de Titao, c’est avec joie qu’elles ont accepté cette main tendue par l’association WELE WELE.
Elle a, au nom de toutes les femmes déplacées internes bénéficiaires de cette formation, remercié les responsables de l’association pour cette initiative envers elles.
Tout en souhaitant que la situation se stabilise afin qu’elles puissent retourner chez elles, elles comptent d’ors et déjà mettre en application les connaissances acquises.
Pascal K.
