Le paludisme touche de plus en plus les femmes enceintes au Burkina Faso. Ceci est un problème majeur de santé publique, particulièrement en Afrique subsaharienne. Chaque année des femmes enceintes et des enfants de 0 à 5 ans meurent des conséquences du paludisme dans cette partie de l’Afrique.
Prévenir le paludisme chez les femmes enceintes est donc essentiel. Le paludisme est provoqué par des parasites du genre plasmodium. Les parasites sont transmis à l’homme par des piqûres de moustiques (genre anophèles) infectés.
Le paludisme est extrêmement meurtrier plus de 600.000 décès sont imputables au paludisme chaque année. Selon l’organisation mondiale de la santé « OMS », on recensait plus de 249 millions de cas dont 95% en Afrique subsaharienne en 2022.
La femme enceinte se trouve plus touchée par la maladie, durant sa grossesse, particulièrement lors d’une première grossesse.
Une femme enceinte infectée par le paludisme peut transmettre la maladie à son enfant, à travers le placenta, la maladie va donc présenter des risques pour la femme mais aussi pour son bébé.
Les risques sont pour la femme une anémie qui peut être mortelle, un accouchement prématuré, ou une fausse couche.
Le bébé, quant à lui aura souvent un faible poids à la naissance, ce qui constitue un facteur important de mortalité infantile.
Il est important de se protéger le plus possible des piqûres de moustiques, en portant des vêtements longs, dormir avec la climatisation ou un ventilateur la nuit, ou sous une moustiquaire, éviter les poches d’eau stagnante, et les gîtes larvaires .
Certains produits répulsifs sont déconseillés aux femmes enceintes, il faut vérifier ou demander à un pharmacien avant d’en utiliser.
Pour prévenir le paludisme pendant la grossesse, l’OMS recommande d’utiliser des moustiquaires imprégnées d’insecticides a longue durée d’action, dès le début de la grossesse si possible.
Un programme intégré doit être adopté pour contrer sa menace grandissante. Le contexte du paludisme doit être prioriser, comme pionnier du renforcement des systèmes de santé et de la préparation aux pandémies.
Aux Burkina Faso les autorités, en première ligne les autorités sanitaires déchaînent contre cette pathologie. Elles ont officiellement introduit le 05 février 2024, le RTS’S un vaccin antipaludique, qui est d’ailleurs le premier vaccin contre le paludisme dans le monde.
Son introduction dans la vaccination de routine va contribuer à réduire les cas de paludisme grave et le taux de mortalité liée à cette maladie dans le pays.
Pascal K.