Le journal en ligne » Faso amazone.net » en partenariat avec des associations, telles, « Sini yeelé » et Association » Femmes unies pour un développement durable » AFUDD », ont formé, des femmes ce samedi 07 septembre 2024, à Borgho dans la commune de Saaba, en technique de la culture hors sol. L’objectif est de les amener à se procurer en temps plein des fruits feuilles et légumes frais, et de consommer bio.
La culture hors sol est une pratique agricole qui se fait, sans un contact direct avec le sol.
Elle est praticable dans des concessions, dans des services et autres lieux publics, c’est une technique agricole qui a des bons rendements.
Au regard de son rendement et son apport dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et dans l’optique d’amener les Burkinabè à consommer bio.
Le journal en ligne, « Faso Amazone.net » en collaboration avec deux associations à savoir l’association « Sini yeelé » et l’association » Femmes unies pour un développement durable(AFUDD), ont mis en place un projet dénomm ‘ »une femme un jardin potager bio’. Le projet consiste d’une part à disponibiliser des légumes frais pour des ménages et d’autres parts orienter les Burkinabè vers une consommation bio.
Ainsi le samedi 07 septembre 2024, elles étaient nombreuses les femmes à se faire former sur des notions et techniques en culture hors sol.
Au siège du journal situé à Borgho dans la commune de saaba à la sortie Est de la capitale.
De la conception de la terre végétale (terre simple désinfection, mélanger avec du compost) en passant par les techniques de semis des graines sans omettre la façon d’entretenir les jeunes plants. Les participants ont vu leurs compétences se renforcer en culture hors sol.
La formation a été assurée par Gaston SOULAMA, un expert en Agro-Ecologie qui a d’abord pris le soin, d’expliquer de façon théorique aux participantes « la culture hors sol » les variétés qui s’adaptent à cette pratique agricole et son apport pour le bien être de l’homme.
Après cette phase s’en est suivie la phase pratique à ce niveau toutes les participantes se sont mis à la tâche.
En commençant par le mélange de la terre végétale, l’érection de son champ agricole ( pneus, bidons, seaux, sacs etc..), la technique de semis et la façon d’arroser les jeunes plants.
Selon les explications du formateur Gaston SOULAMA, en plus de la disponibilisation des feuilles et légumes frais, la culture hors sol peut être une activité principale, surtout pour ceux qui veulent embrasser l’agros-buiness. « Si une personne ayant déjà un métier se donne à fond dans la culture hors sol, cette personne va se retrouver avec deux boulots sans se rendre compte, puisque les récoltes de son jardin potager n’est plus simplement destinées à la consommation familiale. Elle pourra mettre des légumes frais sur le marché et se faire plein le porte-monnaie », a-t-il expliqué.
Pour madame SAKANDÉ née NAPON Fatou, cette formation est la bien venue chez elle. « Moi je suis fière d’avoir participé à cette formation de culture hors sol ». « Cette pratique agricole me plaît beaucoup, parce que c’est la seule manière d’avoir, tous les ingrédients et condiments pour faire la cuisine sur place sans effectuer le déplacement du marché. Et surtout de manger sain » a-t-elle expliqué.
Quant à CISSÉ Ben Sidi Mohamed, lui exhorte les autorités à travailler pour la vulgarisation de la culture hors sol au Burkina Faso, « car elle est un moyen efficace selon lui ,pour venir à bout de l’insécurité alimentaire. » « Je suis très passionné de la culture hors sol, j’essayais à la maison bien avant cette formation, mais par manque de connaissances, j’avais de la peine à avoir des bonnes récoltes’.’ Je penses qu’avec cette formation je serais un grand producteur de la culture hors sol » a-t-il rassuré.
En guise de souvenir et de motivation chaque participant est retourné de chez lui avec des pots et des graines de moringa. Ils ont tous promis faire leur jardin potager bio dans un futur très proche.
Pascal K.