L’ONG Christian AID, en partenariat avec l’Alliance Technique d’Assistance au Développement (ATAB), a organisé un atelier de renforcement au profit d’une trentaine de journalistes à Koudougou dans la région du Centre-Ouest, les 19 et 21 septembre 2024, sur la budgétisation sensible au genre. La session a été présidée par l’Honorable Sangouan Léonce SANON, Chargé du plaidoyer et des politiques pour la justice économique à Christian AID.
À travers le projet « Fostering Gender-Just Recoveries», l’objectif de cette formation vise à renforcer les capacités des acteurs locaux dans la promotion du genre et la réduction des inégalités,
sensibiliser les communautés sur les enjeux liés au genre et à l’égalité des sexes;
promouvoir des activités économiques inclusives et équitables pour les femmes;
mettre en place des mécanismes de suivi et évaluation pour mesurer l’impact des actions entreprises.
Durant soixante douze heures(72), les éminents communicateurs que sont monsieur Daouda Ouédraogo, spécialiste de suivi évaluation à la Direction générale du Budget du Burkina Faso et madame Zalissa Bayala/Ouedraogo, ont développé sur des thèmes tels que «le processus budgétaire et points d’entrée du genre dans le budget », les outils de la Budgétisation sensible au genre. Il s’est agi pour le facilitateur de présenter et expliquer certains outils pouvant être utilisés dans chaque étape du processus budgétaire afin de prendre en compte le genre. « Les mécanismes et instruments nationaux », etc..
De la question du genre et sa budgétisation :
Le genre est un concept social qui se réfère aux rôles, comportements, activités et attributs socialement construits associés aux hommes et aux femmes. Il ne se limite pas seulement aux aspects biologiques, mais englobe également les normes sociales, les valeurs, les croyances et les attentes qui influencent la manière dont les individus se comportent et interagissent dans la société.
La budgétisation sensible au genre est une approche budgétaire qui tient compte des différentes réalités et besoins des hommes et des femmes dans la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques. Elle vise à garantir une répartition équitable des ressources et à promouvoir l’égalité des genres en permettant une analyse différenciée selon le genre des dépenses publiques.
Le port de lunettes pour mieux appréhender les besoins spécifiques du genre consiste à adopter une perspective sensible au genre dans toutes les actions et initiatives entreprises. Cela implique de reconnaître les différences de genre, de tenir compte des inégalités existantes et de mettre en place des mesures pour favoriser l’égalité des sexes.
Au Burkina Faso, des initiatives ont été mises en place pour promouvoir l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes. Parmi celles-ci, on peut citer la mise en place de programmes d’éducation et de sensibilisation, la promotion de l’accès des femmes aux services de santé et de planification familiale, ainsi que des actions visant à renforcer la participation des femmes dans la vie politique et économique.
Pour promouvoir l’égalité des genres au Burkina Faso, il est essentiel de développer des activités qui visent à renforcer l’autonomisation des femmes, à lutter contre les stéréotypes de genre et à favoriser la participation équitable des hommes et des femmes dans tous les domaines de la société.
Parmi les activités recommandées, on peut citer la mise en place de programmes de formation et de mentorat pour les femmes, le renforcement des capacités des acteurs locaux en matière de genre, ainsi que la sensibilisation du public aux questions de genre et d’égalité.
Horossi