Installer à côté du bâtiment du pavillon Kilimandjaro la sexagénaire Biba Compaoré, propose aux visiteurs – euses de la 17 édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou la poterie.
Chez elle, toutes les formes et récipient faites à base de la terre cuite y sont.
» Je viens de la région du centre Sud, plus précisément dans la province du Nahouri, je vends de la poterie, en tout cas, le marché ça va, les gens viennent, ils achètent on peut dire que tout va bien » , explique la vendeuse Biba Compaoré.
Elle explique que la poterie c’est aussi un pan de la culture et il est de bon ton selon elle de soutenir les acteurs de la poterie et de consommer leur production.
Toujours selon Biba Compaoré, la poterie est confrontée à une rude concurrence avec les produits industriels.
« Aujourd’hui, les gens s’intéressent aux produits fabriqués à l’usine. Plusieurs personnes aujourd’hui préfèrent payer un frigo à la place d’une jarre pour se procurer de l’eau fraîche. D’où de nos jours, nos clients c’est ceux qu’on appelle dans le jargon moaga « les villageois » qui s’intéressent à nos produits », explique dame Compaoré.
Les prix de ses produits commencent à partir de 1000f.
En face du stand de madame Compaoré, se trouve le stand de Eugénie Sidonie Konaté. Native de la belle cité de Bankuy. Elle vend des pots de fleurs et des produits de la décoration.
Chez elle toutes les couleurs et types de fleurs y sont.
Les visiteurs y compris les journalistes reporters, partent pour trouver de quoi payer pour décorer leur salon et en guise de souvenir pour la 17 è édition du SIAO.
» C’est ma première fois de participer au SIAO mais pour une première participation, je suis satisfaite. J’ai tout écouler ce que j’ai envoyé et on m’a envoyé par une compagnie de transport , mais ce lot est presque épuisé aussi et je vais faire venir encore » explique la demoiselle Konaté.
Chez elle les prix de fleurs vont de 1000f à 27000f.
Pascal K.