Ceci est une contribution du média FasoAmazone.net, à lutter efficacement contre les Violences Basées sur le Genre(VBG).. À lire avec intérêt.
Au Burkina Faso, comme dans beaucoup de pays, trop de femmes et de jeunes filles souffrent en silence à cause des violences, souvent cachées dans l’intimité des foyers, des écoles, des lieux de travail, et parfois même dans les espaces publics..
Comment lutter efficacement contre ces violences basées sur le genre ?
1.Éducation et Sensibilisation :
•La lutte contre les VBG commence par l’éducation. Il est crucial de sensibiliser dès le plus jeune âge à l’égalité entre les sexes, au respect des droits humains et à la non-violence. Les enfants et les jeunes doivent apprendre à déconstruire les stéréotypes de genre qui alimentent la violence.
•Organiser des campagnes de sensibilisation à l’échelle nationale, mais aussi dans les villages et les quartiers. Utiliser tous les moyens disponibles : radios communautaires, réseaux sociaux, théâtres, conférences et ateliers.
2.Renforcer la législation et la justice :
•Il est fondamental que la loi protège de manière stricte les victimes de violences basées sur le genre. Le Burkina Faso a pris des mesures législatives importantes, mais il faut s’assurer que les lois soient effectivement appliquées.
•Encourager les victimes à porter plainte, sans crainte de représailles ou de stigmatisation. Créer des espaces sûrs pour les victimes où elles peuvent parler librement et trouver du soutien juridique et psychologique.
3.Soutien aux victimes :
•Les victimes de violences ont besoin d’un accompagnement constant : accès à des services de santé, soutien psychologique, aide juridique et réinsertion sociale. Il est crucial que ces services soient accessibles à toutes, notamment dans les zones rurales ou les régions éloignées.
•Renforcer les structures d’accueil telles que les maisons d’écoute et les centres d’hébergement pour les femmes et filles victimes de violences.
4.Impliquer les hommes et les garçons :
•La lutte contre les violences de genre ne doit pas être seulement l’affaire des femmes. Les hommes et les garçons jouent un rôle central dans cette transformation sociale. Il est important de les impliquer dans les campagnes de sensibilisation et dans l’adoption de comportements respectueux, égalitaires et non violents.
5.Mobiliser la société civile :
•Les associations de défense des droits des femmes, les leaders communautaires et les médias doivent être des alliés puissants. Ils ont la capacité de diffuser des messages de tolérance zéro envers les violences et d’organiser des activités locales pour toucher un large public.
•Il est essentiel de mobiliser la société civile pour qu’elle devienne une véritable force de plaidoyer pour une justice équitable et un environnement de protection pour toutes.
Agir maintenant pour un avenir sans violence
Les 16 jours d’activisme sont une occasion de réfléchir, d’agir et de s’engager pour un futur où chaque femme et chaque fille pourra vivre sans la peur de la violence, où ses droits seront respectés et ses aspirations soutenues. Mais cette lutte ne doit pas se limiter à 16 jours de sensibilisation. Elle doit être une lutte quotidienne, portée par chacun de nous.
Ensemble, nous pouvons changer les choses. Ensemble, nous pouvons mettre fin aux violences basées sur le genre.
Engageons-nous pour un Burkina Faso plus juste, égalitaire et libre de violence.
Horossi