Le commerce de poisson fumé, est une activité pratiquée par de nombreuses femmes au Burkina Faso.
La plupart le font pour pouvoir répondre favorablement à leurs besoins.
Situé à Larlé un quartier dans l’arrondissement 02 de la capitale et côté nord de l’école nationale de la police, au bord de la voie, Adja Zarata Tapsoba, une sexagénaire à fait la vente de poisson fumé son activité privilégié.
FasoAmazone net, l’a rencontrée ce jeudi 23 janvier 2025 pour vous.

Selon les statistiques de 2022, le Burkina Faso a une production annuelle de 20000 tonnes de poissons qui ne couvrent que 20% des besoins de consommation du pays estimé à 100000 tonnes de poissons par an.
Et le développement de la filière poisson est une priorité du gouvernement pour l’atteinte de la sécurité et souveraineté alimentaire et nutritionnelle. Pour ce faire, le gouvernement encourage les passionnés de la pisciculture à travers des subventions pour booster la production du poisson, d’autres initiatives sont prises pour développer la production du poisson.
En entendant que les mesures prises au plan national apportent leurs fruits,
le pays fait recours au poisson importé.

Au Burkina Faso, le poisson est vendu sous plusieurs formes : poisson fumé; poisson braisé; poisson séché; soupe de poisson; etc.

La demande de poisson fumé de façon plus précise est de plus en plus importante et représente une niche importante du marché de poisson au Burkina Faso. Ils sont nombreux les Burkinabé qui s’adonnent au fumage du poisson. Adja Zarata Tapsoba, est l’une d’entre eux.

La soixantaine bien sonnée, Adja Zarata Tapsoba puisque c’est d’elle qu’il s’agit, nous confie qu’elle pratique ce commerce il ya 30 ans.
Situé à Larlé dans l’arrondissement 02 de la ville de Ouagadougou, Adja Zarata Tapsoba et ses camarades vendeuses de poisson fumé font la renommée de ce quartier.
Superposés les uns sur les autres, ou dans des paniers, la table de Adja Zarata est jonchée de silures, de carpes de sardines bien fumées.
D’autres sont encore sur un grillage en contact de feu entrain d’être fumés.
Pour elle, se lancer dans le commerce est une activité hautement rentable et un business qui peut rapporter gros.
» Moi je vendais autre chose, avant de me lancer dans ce commerce et depuis que je l’exerce je m’en sors très bien. » A-t-elle déclaré.
Ces sources d’approvisionnement sont les barrages de Yalgo(Centre nord), de Djibo (Sahel), Qualgonkien de la Kompienga(l’Est) et du Sourou(Boucle du Mouhoun).
Mais avec l’insécurité seul le barrage du Sourou est son principal lieu d’approvisionnement.
Grâce à ses qualités commerciales, la qualité de ses produits doublés de sa générosité. Elle arrive à écouler ces poissons fumés.
Ces poissons sont vendus par kilogramme.
Le kilogramme est vendu entre 3000f, 3500f 4500f ou 5000f c’est en fonction du type de poisson.
À chaque kilogramme elle récolte un bénéfice de 250f ou 500f.
Un bénéfice sur lequel, elle arrive à contribuer à la bonne marche de son foyer financièrement.

Tout comme Adja Zarata, elles sont nombreuses ces femmes au Burkina Faso, qui ont bâti leur subsistance sur la vente du poisson fumé.
Pascal K.