Ouagadougou, le mardi 25 février 2025
À chaque édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), l’effervescence ne se limite pas aux salles de projection. Cette année encore, l’événement a donné un véritable coup d’accélérateur aux ventes de pagnes, attirant aussi bien les festivaliers que les commerçants locaux et internationaux. FasoAmazone.net, a effectué un tour sur le site du siège du Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou(FESPACO), sis aux quartiers Bilbalogho, entrée de Gounghin.
Dans les différents marchés et stands installés aux abords des lieux du festival, une diversité impressionnante de pagnes est proposée. Du Faso Dan Fani, symbole du textile burkinabè, aux célèbres Wax hollandais, en passant par le Kôkô Dunda et le Bazin riche, les étals rivalisent de couleurs et de motifs. « Nous avons remarqué une forte affluence dès les premiers jours du festival. Les visiteurs veulent repartir avec un souvenir, et le pagne est l’un des choix les plus prisés », témoigne Awa Ouédraogo, commerçante au grand marché de Ouagadougou.
Les créateurs de mode ne sont pas en reste. Certains profitent du FESPACO pour dévoiler leurs nouvelles collections, fusionnant tradition et modernité. « Le pagne n’est pas seulement un tissu, c’est une identité. Nous travaillons à le moderniser pour séduire toutes les générations », explique Idrissa Traoré, styliste burkinabè.
En marge des projections de films, le marché du textile africain trouve ainsi une vitrine d’exception au FESPACO, boostant l’économie locale et valorisant le patrimoine culturel. Avec l’engouement observé cette année, nul doute que le pagne restera un incontournable du festival, à la fois symbole d’élégance et d’identité africaine.
Horossi