La 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), qui s’est tenue du 22 février au 1ᵉʳ mars 2025, a mis en lumière la richesse et la diversité du cinéma africain. Parmi les 235 films sélectionnés, 17 longs-métrages étaient en compétition pour l’Étalon d’or de Yennenga, la plus prestigieuse distinction du festival.
Le Burkina Faso, pays hôte, était représenté par deux œuvres majeures. « Les Invertueuses » de Chloé Aïcha Boro, inspiré de la tragédie de Macbeth de William Shakespeare, explore les méandres du pouvoir et de l’ambition. « Katanga, la danse des scorpions » de Dani Kouyaté, également inspiré de Macbeth, se déroule dans le royaume fictif du Ganzurgu et met en scène la transformation d’un chef militaire honnête en tyran avide de pouvoir.
La République démocratique du Congo a également marqué sa présence avec « Augure » de Baloji Tshiani, une œuvre soutenue par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Ce film, en compétition officielle, témoigne de la vitalité du cinéma congolais.
Le Tchad était représenté par « Diya (Le prix du sang) » d’Achille Romainou, également soutenu par l’OIF. Ce film aborde des thématiques profondes et universelles, reflétant la richesse culturelle du pays.
La Tunisie, quant à elle, a proposé « Les Enfants rouges » de Lotfi Achour, une œuvre qui s’interroge sur les identités culturelles et les défis contemporains.
Le Sénégal n’était pas en reste avec « Banel & Adama » de Ramata-Toulaye Sy, présenté dans la section Panorama. Ce film, soutenu par l’OIF, offre une plongée dans les réalités sénégalaises contemporaines.
Le FESPACO 2025 a ainsi offert une plateforme exceptionnelle pour célébrer et promouvoir la diversité du cinéma africain, mettant en avant des œuvres reflétant les identités culturelles du continent.
