Chaque année la saison des pluies s’installe à Ouagadougou, avec ses désagréments. Parmi lesquels on peut citer, les flasques d’eau dans les rues et ruelles, des zones entières transformées tout simplement en marécage, à cause de l’absence de bitume. Les marchés et plus particulièrement les ‘’yaar’’ sont concernés par cette situation. Combien sont-ils ces petits marchés dans lesquels l’on vend des condiments ou autre denrées qui se transforment à ce qu’on pourrait appeler ‘’marre’’ ou les ordures, s’entassent.
Les clients ou clientes qui s’y rendent doivent marcher comme sur des œufs. En effet, au moindre faux pas, on risque de se voir étaler comme un margouillat. La boue devient alors comme des peaux de bananes. Le hic, c’est que les aliments sont étalés sur des morceaux de plastique à même le sol, ils ne sont pas, à l’abri des eaux sales qui ruissellent de presque partout.
Ce qui évidemment peut mettre en danger la santé des consommateurs. N’est-il pas temps de se pencher sérieusement sur l’insalubrité dans les marchés, yaar et les gargottes qui pullulent dans notre capitale ?
Mamadou Koné