La réponse du Gouvernement
Suite à un avis rendu par le groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l’homme des nations unies concernant l’affaire Djibril BASSOLE contre l’Etat burkinabè, le ministre de la justice, des droits humains et de la promotion civique a animé une conférence de presse ce vendredi 7 juillet 2017 à Ouagadougou afin d’apporter des éclaircissements sur le dossier.
Le gouvernement burkinabé, conformément à la constitution, aux engagements contractés dans le cadre du pacte national pour le renouveau de la justice et à ses engagements internationaux, ne peut et ne doit s’immiscer dans le fonctionnement de la justice.
Il a aussi ajouté que le Burkina Faso va demander le réexamen de l’affaire par la procédure de révision en vertu du paragraphe 21, alinéa c du document A / HRC / 33 / 66 du Conseil des droits de l’homme sur les méthodes de travail du groupe de travail sur la détention arbitraire du 12 juillet 2016.
Le Gouvernement rassure la population burkinabé que la procédure judiciaire engagée contre le Général Djibril BASSOLE, interpellé le 29 septembre 2015 dans le cadre de l’enquête relative au putsch du 16 septembre 2015, suis son cours de façon régulière dans le cadre d’une justice indépendante et impartiale.
Le Service d’information du Gouvernement