La première dame du Zimbabwe, Grace Mugabe, est visée par une plainte pour agression en Afrique du Sud, où elle est soupçonnée d’avoir frappé deux femmes dans un hôtel de Johannesburg, ont indiqué mardi les autorités sud-africaines.
« Une plainte pour agression a été ouverte par deux femmes » contre Grace Mugabe, a déclaré Sizakele Nkosi Malobane, ministre de la Sécurité pour la province sud-africaine du Gauteng, qui englobe Johannesburg.
« Je veux condamner ses actions et j’espère que justice sera rendue », a-t-elle ajouté sur la radio Jacaranda FM, précisant qu’une des deux jeunes femmes souffrait de « graves blessures ».
Grace Mugabe « peut être arrêtée » malgré son passeport diplomatique, a déclaré pour sa part le ministre sud-africain de la Police, Fikile Mbalula, sur les ondes de radio 702, ajoutant que ses services étaient « en train de travailler sur l’affaire ».
Une des victimes présumées, âgée de 20 ans, assure qu’elle se trouvait avec les fils de Mme Mugabe et deux amis lorsque la première dame zimbabwéenne qui se trouvait dans une chambre voisine est venue les agresser dimanche soir.
« On était tranquillement dans notre chambre et elle est arrivée pour nous frapper. J’ai le front ouvert. Je suis mannequin et je gagne de l’argent grâce à mon look », a raconté Gabriella Engels au quotidien sud-africain The Times.
« Une plainte a été déposée à la police lundi, mais je ne peux pas en dire plus sur l’identité des personnes impliquées », a déclaré à l’AFP le porte-parole de la police Vish Naidoo.
Le gouvernement zimbabwéen n’avait pas réagi mardi matin au dépôt de plainte.
Grace Mugabe se trouvait en Afrique du Sud pour soigner une blessure au pied, selon les médias zimbabwéens.
A 52 ans, elle fait partie des favorites pour succéder à son mari à la tête du Zimbabwe.
Mais pour l’heure, Robert Mugabe, âgé de 93 ans, n’a pas l’intention de céder sa place : il est d’ores et déjà candidat à sa propre succession pour les élections de 2018.
Source: jeuneafrique