L’écrivain burkinabè Ignace Assonwin HIEN, écrivain d’honneur de la Foire internationale du livre de Ouagadougou 2017, à refuser de rester coi expression chère au Philosophe français Jean Paul. Ignace Assonwin HIEN auteur entre autre de L’Enfer au Paradis a prononcé un discours qui restera dans les annales. Face aux maux qui minent l’existence il nous propose sa solution morceaux choisis.
« Notre pays a son lot de désolation. Les burkinabè entre eux se déchirent depuis une décade. En janvier 2016 nous avons été la cible des terroristes. Ces forces obscures frappent et frappent encore. Et pourtant le pire reste à venir. Les graines du mal ayant été semée, les actions ténébreuses de l’Homme s’intensifient. Il faut se mettre en mouvement pour sauver ce qui peut encore l’être. Le Burkina Faso peut en atténuer les méfaits. Pour cela il faut sortir de la léthargie spirituelle. La spiritualité au-dessus de la religion.la religion peut conduire à l’éveil spirituel. La spiritualité peut s’acquérir au-delà de la religion. Pour atténuer les effets néfastes, il faut mettre en avant le bon vouloir pour le bien. Le bon vouloir ou le bien terreau fertile de paix, de justice d’intégrité, de simplicité et d’harmonie. Accorder la préséance au combat spirituel, non intellectuel. Privilégier le spirituel, toilettage individuel, sortir de la torpeur spirituel pour nous lancer dans la dynamique de l’action salvatrice. Il s‘agit de se mettre en liaison avec la lumière divine. La machine manque d’énergie pour avancer. Le pays ne peut avancer qu’en se mettant en liaison avec la lumière divine. La ligne de conduite est : être et non paraître ».
D. KAFANDO