Jean De Dieu Bado, préposé des douanes, Sandofini Aristide Bonzi, assistant de police, ils ont trouvé la mort au cours d’attaque. La nation les a accompagnés dans la soirée de vendredi, 24 août 2018, dans leur dernière demeure au cimetière municipal de Gounghin, à Ouagadougou.
Les armes à la main, Jean de Dieu Bado, Préposé des douanes et Aristide S. Bonzi, Assistant de la police sont tombés en défendant dignement leur nation. L’émotion était au rendez-vous quand les deux « guerriers » ont été conduits à leurs dernières demeure le vendredi 24 aout 2018 au cimetière municipal de gounghin.

Après une levée de corps simultanée au Centre hospitalier et universitaire de Tengandogo, suivie de l’absoute à la chapelle dudit centre hospitalier, les deux corps sans vie ont été conduis au cimetière municipal de gounghin. En plus des parents, collègues, amis et connaissances des défunts, ces moments tristes ont aussi mobilisé des membres du gouvernement. Avant de reposer définitivement dans leur dernière demeure, Jean De Dieu Bado et Sandofini Aristide Bonzi ont respectivement reçu, à titre posthume, la médaille d’honneur des douanes et la médaille d’honneur de la police. Ce, pour la bravoure et le patriotisme dont ils ont fait montre avant d’être fauchés.

Le ministre de la Sécurité, Pengwendé Clément Sawadogo, interrogé, est revenu sur certains faits des attaques enregistrées, notamment au niveau de la police. « … les assaillants ont tendu une embuscade contre les deux éléments (dont l’assistant de police, Sandofini Aristide Bonzi). Et, ayant attiré le gros de la troupe venue à leur secours, ils sont venus attaqués le commissariat lui-même. Et là, ils ont eu face à eux, trois policiers, qui ont vaillamment résisté, les ont repoussés ; ils ont dû prendre la fuite », a raconté le ministre de la Sécurité.
Le préposé des Douanes, Jean De Dieu Bado, est né le 20 octobre 1984 à Dydir. Il a pris service en septembre 2017 à Batié, lieu de son décès. Il n’aura passé que onze mois au sein de la famille des douanes burkinabè. Il laisse derrière lui, deux enfants et une veuve.
Quant à l’assistant de police, Sandofini Aristide Bonzi, il est né en 1983. Rentré à l’Ecole nationale de police (ENP) en 2007, il y est ressorti en 2009, après deux ans de formation. Il totalise neuf ans, un mois et un jour de service au sein du corps de la police burkinabè. Lui aussi, laisse une veuve et deux enfants.
Justin Ouattara/www.fasoamazone.net