Ce mardi 11 septembre 2018, a été présenté officiellement à la presse. L’Union pour la république et la démocratie (URD). C’est un parti d’obédience social-démocrate. Il a pour devise « Justice-Démocratie-Développement ». Le bureau politique est composé de quatorze membres. Il est dirigé par Elisée Albert Kiemdé, un exclu de l’UPC.
D’entrée, Elisée Kiemdé, président de l’Union pour la République et la Démocratie (URD), laisse entendre que le Burkina Faso est à la croisée des chemins. M. Kiemdé et ses camarades supputent que les attentes des populations vis-à-vis de la classe politique sont devenues croissantes. C’est pourquoi, pour répondre à la demande sociale de plus en plus forte et pour faire face aux défis du moment, des citoyens ont décidé de créer le parti. La formation URD se veut un creuset dans lequel seront privilégiés les intérêts de la nation toute entière. Pour les fondateurs, le maître-mot, c’est « la République d’abord ».
L’URD ambitionne de créer une société de liberté et de justice qui aura pour fondement le travail. Le nouveau parti apprécie le travail déjà effectué sur le terrain par plusieurs partis politiques. Il propose donc d’apporter sa contribution à la réflexion, au débat d’idées et à la mise en œuvre d’un programme vigoureux mais réaliste. Il vise la relance économique et sociale de notre pays, pour répondre aux attentes des populations. Pour y parvenir, les militants et sympathisants du parti, « libérés de toutes formes d’oppression et de terreur », disent s’accorder sur un seul principe, une seule méthode de travail : la démocratie.
Pour ce qui est du nouveau code électoral, Elisée Kiemdé et ses camarades apprécient positivement son adoption. Pour eux, le code ainsi fait, peut limiter les fraudes. Pour ce qui est de la gestion du pouvoir par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), l’URD la juge positive. Cependant, il y a des difficultés qu’il invite la majorité à résorber. Le nouveau parti compte battre le rappel des troupes dans les jours à venir. Mais pour le moment, le parti n’est ni de la majorité, ni de l’opposition, foi de son président.
Le bureau exécutif de quatorze membres est présidé par Elisée Kiemdé, un exclu de l’Union pour le progrès et le changement (UPC). Il a été sanctionné pour avoir voté la loi sur les Partenariats publics-privés (PPP).
Justin Ouattara/ www.fasoamazone.net