4e Journées nationales de la logistique

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La chambre du commerce et de l’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) et le Comptoire Burkinabè des chargeurs (CBC) organise du 23 au 25 octobre 2018 à Ouagadougou, les journées nationales de la logistique sous le thème << compétitivité du conteneur sur la desserte de l’hinterland ouest africain>>.

Les participants à la journée nationale de la logistique

Des experts du transport et de la logistique venus  du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, du Niger, Nigéria, Sénégal, Togo, Suisse, Maroc.. se réunissent du 23 au 25 octobre 2018 à Ouagadougou pour les 4e journées nationales de la logistique (JNL), placée sous le thème :<< Compétitivité du conteneur sur la desserte de l’hinterland ouest africain>>.

L’objectif de ces journées, pour le premier vice président consulaire de la Chambre du commerce et d’industrie représentant le président de ladite Chambre, Mamadi Sanoh, est d’améliorer la compétitivité du conteneur au profit des acteurs économiques.

Le terminal à conteneur

A l’entendre, en l’espace d’un démi-siècle, le conteneur a, à tour bouleversé l’organisation du travail sur les quais, chamboulé la hiérarchie des places portuaires, révolutionné l’industrie maritime, permettant ainsi une chute vertigineuse du prix des transports des marchandises. 

 Mais, selon lui, en dépit de ces avantages reconnus au conteneur, Burkina Faso à l’instar des autres pays de l’hinterland ouest africain fait face à des contraintes, aussi bien structurelles que conjoncturelles décourageant son usage par les chargeurs plombant ainsi la compétitivité de ce outil,de facilitation.

C’est pourquoi, a fait savoir M. Sanoh que la présente édition des JNL place le conteneur au cœur de l’épineuse question de la desserte des hinterlands dans le contexte Ouest-Africain <<Je voudrais réaffirmer la détermination du secteur privé burkinabé, à jouer le rôle qui est le sien pour contribuer à la création de plus de richesse nationale notamment en améliorant la compétitivité des solutions logistiques>>, a-t-il ajouté.

Le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Vincent Dabligou, sans être exhaustif, a souligné que le principe de la caution sur le post acheminement, les contraintes de délais, le coût élevé des opérations de manutention du conteneur, les surestaries, la faible professionnalisation des acteurs de la chaine, le non application de certaines convention sous-régionales régissant le secteur des transports sont autant d’obstacles freinant l’essor d’une utilisation du conteneur sur la desserte de l’hinterland ouest africain.

A l’entendre, ces difficultés et ces défis interpellent toutes les composantes de la chaine, tant du public que du privé à coordonner les actions pour éliminer les goulots d’étranglements freinant le développement du secteur.

Amélie ZONGO/www.fasoamazone.net 

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