Le tribunal civil, c’est le nouveau mouvement citoyen africain expliqué au public burkinabè, par le panafricaniste, Kemi Seba et ses compagnons de lutte contre la France-Afrique, le samedi 17 novembre 2018, à la maison du peuple de Ouagadougou.
La réponse du peuple est toujours la meilleure, c’est pourquoi le défenseur des idéo panafricaines, et s’est camarades entendent mettre en place un nouveau mouvement de jugement et de condamnation, dénommé le Tribunal Civil. « L’assassin du capitaine Thomas Sankara, n’a pas pu anéantir son combat ». C’est en ces mots que, le Panafricain Kemi Sebas’est adressé au public burkinabè, qui a massivement répondu à son appel, du samedi, 17 novembre 2018.
Ce meeting qui avait pour but de juger et condamner la France-Afrique, selon les organisateurs a permis à certains panafricains venus d’autres pays de la sous-région,d’échanger avec la jeunesse et la jeunesse burkinabè autour des thèmes comme le néocolonialisme, la France-Afrique, etc.
Au cours de ces échanges, ledit tribunal civil a été installé, dont l’ordre a en croire les initiateurs est de faire désormais le procès de la France-Afrique.
Séance tenante, certains militants ont profité de l’occasion pour juger et condamner en leurs mots, <<le France CEFA>>, et décrier le comportement de certains dirigeants africains, qui selon eux soutiennent le néocolonialisme de par leur manière de gouverner. A cet effet, ils ont été plus de 5 jeunes filles comme garçons qui ont successivement condamné les séquelles du système colonial dont souffrent les pays africains, tout en traduisant leur détermination, d’œuvres désormais pour l’éveil de l’esprit du panafricanisme dans les pays africains.
Pour le porte-voix africains de la lutte contre le Franc CFA, plusieurs tentatives tapis dans l’ombre, ont tenté d’empêcher la ténue de ce meeting. «Avec cette foule immense qui a envahi la salle de la maison du peuple, ces derniers devront d’dorénavant savoir qu’ils font désormais face à des milliers de Sankaristes », s’est réjoui M. Seba.
A l’écouter, l’initiative du procès de jugement et de condamnation de la France-Afrique sera progressivement installée dans les autres pays africains. « Même les pays dans lesquels l’accès m’a été refusé, ne pourront empêcher l’installation de l’initiative de lutte contre la France-Afrique, a martelé Kémi Seba.
Ben Mahomed BENAO
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