Les lampions se sont éteints le samedi 02 mars dernier, sur la 26ème édition du festival Panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou ( FESPACO ).
La cérémonie officielle de clôture de cette biennale du cinéma et de la télévision, s’est déroulée dans la cuvette remplie du stade omnisport de Ouaga 2000.
Présidée par Roch Marc Christian Kaboré, le président du Faso, la cérémonie a vu la présence de Paul Kagamé qui préside le Rwanda et celle de son collègue du Mali, Ibrahim Boudacar Keita, accompagné de son épouse, un parterre de personnalités, venant du sérail politique, du monde des ONG, des affaires, et surtout de la culture, étaient présents, sans oublier les cinéphiles qui avaient pris d’assaut les gradins du stade omnisport.
Le public voulait après une cérémonie de projection cinématographique savoir qui brandira après le Sénégalais Alain Gomis, le grand prix du FESPACO, c‘est à dire l’ étalon d’or de Yennega.
C’est désormais connu, le prix le plus convoité de cette fête de l’ écran est revenu à Joel KAREKEZI, avec <<The Mercy of the jungle>> traduisez ( la misericorde de la jungle ). C’ est donc un ressortissant du Rwanda ( pays invité d’ honneur à ce 5Oème anniversaire ) qui est reparti chez lui dans la région des grands lacs avec le plus gros lot dans l‘avion présidentiel.
Depuis 1997 où Gaston Kaboré a raflé l’ étalon d’or de Yennega avec Buud- Yameogo, le Burkina Faso reconnu au plan international, comme le pays du cinéma africain, n’a plus vu l’ un de ses réalisateurs remonté sur la plus haute marche du podium des récompenses.
Il faut rappeler que le Burkina lors de cette édition avait en compétition un long – métrage << DESRANCES>>, d’Appoline Traoré <<DUGA >>( les charognards ), de Abdoulaye Dao, et Hervé Éric Lengani, << Hakilitant >>( mémoire en fuite ) de Issilaka Konaté.
Peut- on dire qu’ après 22 ans nos cinéastes, sont encore à la recherche de leur marque, pour succéder à Gaston Kaboré. Les jeux sont faits! Pendant une semaine, les ouagalais ont côtoyé les festivaliers venus d’ Afrique, d’ Europe, d’ Amérique, pour vivre les temps forts de cet évènement qui vient de souffler ses 50 bougies.
Chapeau bas à Ardiouma Soma, le Délégué général général du FESPACO et son staff, à l’organisation, pour la réussite du biennal du cinéma et de la télévision de Ouagadougou.
Guillaume Koné