En marge du FESPACO, le comité international du mémorial Thomas Sankara, présidé par Bernard Sanou, à procédé le samedi 2 mars dernier au dévoilement de la statue de Thomas Sankara, le leader de la révolution du 4 août 1983. C’était en présence de Ibrahim Boubacar Keita, le président malien et du capitaine John Jerry Rawling ( ancien président ghanéen ainsi intime du défunt Thomas Sankara ) que le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a patroné la cérémonie.
Le public en majorité constitué de jeunes qui n’ ont pas connu le Père de la révolution burkinabè de son vivant, avait massivement fait le déplacement. au Conseil de l’ Entente sur les lieux mêmes où le président avait reçu les balles, qui devaient l’ emporter avec 12 de ses compagnons d’ infortune.
Une fois dévoilée, les critiques fusent de toute part, sur les concepteurs de ce mémorial qui doit montrer un pan de l’ histoire du Burkina.
En effet, certains ont trouvé trivial, le nom <<Thom Sank>> gravé sur le mémorial, au lieu, comme l ‘ aimait le défunt président de camarade capitaine Thomas Noël Isidore Sankara, président du Faso 4 Août 1983- 15 Octobre 1987.
Sankara aurait ri, lui qui aimait bien plaisanter. D’ autres en apercevant la statue, tout simplement ont crié haro sur le baudet, car elle n’ aurait aucune ressemblance, avec l’ emblématique et bouillonnant Capitaine Sankara.
La plupart ont contesté la conformité de l’ uniforme avec celui que. revêtait presque en tout- temps le président Thomas Sankara, sans oublier son revolver avec son colt en ivoire qu’ il adorait.
Le lieu du mémorial est mal indiqué selon certains qui auraient voulu d’ un espace plus dégagé comme un rond- point pour construire ce mémorial.
32 années après sa disparition tragique, des têtes commencent à tomber dans les filets de la justice burkinabè .
Mais comme l’ avait dit Sankara lui- même à ses détracteurs : <<Si. vous tuez Sankara, il aura. mille Sankara! >>. Ils sont encore nombreux même après le déclin du bloc socialiste dans le monde a se réclamer du .<< Sankarisme >>. N’ est pas vrai.!
Koné Barbara