Le ministre de la Communication et chargé des relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou a procédé au lancement du dispositif d’enregistrement et de traitement des plaintes des usagers de l’Administration publique le mardi 5 mars à Ouagadougou. Il avait à ses côtés le directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, du Travail, et de la Protection sociale, du Secrétaire permanent de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (SPMABG) et des Inspecteurs généraux des services des départements ministériels.
La salle de conférence du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale a servi de cadre au lancement officiel par le ministre porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou du dispositif d’enregistrement et de traitement des plaintes des usagers de l’Administration publique. Le lancement de ce dispositif fait suite à l’adoption d’un décret par le Conseil des conseil des ministres en sa séance du 6 février 2019. Cette mesure gouvernementale participe à la mise en œuvre de l’engagement n° 5 du Plan d’action nationale (2017-2019) du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO). Ce partenariat préconise la mise en place d’un dispositif d’enregistrement et de traitement des plaintes au sein des départements ministériels et des institutions.
Au cours de la cérémonie, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou a déclaré que « l’adoption du Plan national de développement économique et social (PNDES) comme référentiel national de mise en œuvre des actions de développement, le Gouvernement entend faire du « Burkina Faso, une nation démocratique, unie et solidaire, transformant la structure de son économie et réalisant une croissance forte et inclusive, au moyen de modes de consommation et de production durables ».
Le succès d’une telle ambition dans une société en pleine mutation où les citoyens s’intéressent de plus en plus à la gestion des affaires publiques, exige la prise en compte des valeurs cardinales de bonne gouvernance dont la transparence, la redevabilité et la participation des citoyens aux prises de décisions » C’est pourquoi, en mettant en place le dispositif d’enregistrement et de traitement des plaintes et suggestions des usagers des ministères, le Burkina Faso réaffirme ainsi sa volonté d’être à l’avant-garde de la modernisation de l’action publique. L’enregistrement et le traitement des plaintes des usagers constituent une action majeure en matière de promotion d’une démarche qualité dans notre administration. En effet, les difficultés d’accès aux services publics, le mauvais accueil, les dysfonctionnements dans le circuit d’enregistrement et de traitement des plaintes sont sources de multiples griefs et de récriminations de la part des usagers à l’endroit de l’administration publique. Le contexte national marqué par une faible prise en compte des besoins des citoyens interpelle les structures investies d’une mission d’utilité publique sur la nécessité de prendre les mesures techniques et pratiques pour améliorer la qualité de leurs prestations à travers la prise en compte des plaintes et suggestions des usagers. L’objectif principal de ce dispositif est l’amélioration de la participation citoyenne, de la transparence et de la redevabilité dans les prestations de service public à travers une plateforme en ligne au profit des différents ministères.