La nouvelle constitution sera adoptée par voie référendaire. L’assurance a été donnée par le Président du Faso à la commission constitutionnelle. Roch Marc Christian Kaboré a reçu la commission constitutionnelle en audience ce matin. Etait au cœur des échanges, le projet de constitution pour le passage à la Vè république.

Suite aux rumeurs sur l’adoption de la constitution par voie parlementaire,
la commission constitutionnelle est allée se rassurer auprès du Président du Faso ce jeudi 14 mars 2019 à Ouagadougou. Roch Marc Christian Kaboré a confirmé que la voix fondamentale sera la voie parlementaire.
« Cette question constitutionnelle fait l’objet de rumeur depuis un certain temps. C’est pourquoi nous sommes venus nous enquérir de la situation.
Nous avons eu la réponse que nous voulons. Le Président du Faso dans
son programme présidentielle a annoncé d’emblée que ce serait adopté
par voie référendaire », a indiqué Halidou Ouédraogo, le président de la
commission constitutionnelle.

Selon le président de la Commission, le bureau a remis le rapport de travail de sa session extraordinaire tenue en janvier dernier au président Kaboré, et il était donc normal pour lui, de passer de temps en temps pour s’enquérir de l’évolution du processus.
Pour lui, « la commission a réussi le pari d’adopter le projet par voie consensuelle ». Avec cette audience que le Président du Faso leur a accordé ce jeudi matin à Kossyam, la commission constitutionnelle s’est dite satisfaite des échanges qu’elle a eu avec le Président Roch Kaboré, qui selon eux, leur a rassuré que dans le cadre du passage à la Vè République, la Constitution
sera adoptée par voie référendaire. « Des échanges avec le chef de l’Etat,
il ressort que toute décision doit être précédée de discussions et d’échanges.
Le président a assuré qu’il est en train de procéder à cet exercice et en temps opportun, la réponse viendra et sera portée à la population » a souligné le président de la Commission constitutionnelle, avant d’ajouter que le Président Roch Kaboré tient à respecter cette promesse conformément à ses propres engagements vis-à-vis de la Nation.
Pour l’heure, la date du referendum n’est pas connue. Si cela préoccupe certains burkinabè, ce n’est pas le cas pour Me Halidou Ouédraogo, qui pense que la date du référendum importe peu. Pour lui, si ce référendum se tient en respectant les normes dans le cadre des lois constitutionnelles et qu’il ne remette pas en cause certains aspects, c’est l’essentiel.
Anaëlle K.