Le conseil d’orientation stratégique du programme d’urgence pour le sahel était en session ce vendredi 15 mars 2019 à Ouagadougou. A l’ordre du jour de la rencontre, l’examen de l’exécution du programme en 2018, mais aussi l’examen du plan de travail annuel budgété de 2019. Pour le bilan, il ressort que plus de 50% des activités ont été exécutés et ce malgré un contexte sécuritaire difficile. Au plan financier, les dépenses engagées sur la période s’élève à plus de 47 milliards de francs CFA. Cette session a été présidée par le Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré.
A l’heure du bilan du programme d’urgence pour le Sahel ce vendredi matin à Ouagadougou, les sourires en disent long sur la satisfaction des acteurs. Malgré le contexte sécuritaire difficile, le programme d’urgence pour le sahel a pu réaliser plus de la moitié de ses activités. Renforcement des capacités, aide à la résilience des populations et infrastructures, le PUS a accompagné la stratégie militaire dans sept régions durement éprouvées par le terrorisme. « Nous avons un taux de 51,9% de taux de réalisation des activités physiques sur le terrain, ce qui veut dire que sur près de 285 activités qui ont été planifiées en 2018, nous avons pu mettre en œuvre plus de la moitié des activités, ce qui est pour nous un motif de satisfaction, au regard des difficultés au travers lesquelles le programme s’est exécuté cette année, notamment la question de l’insécurité qui demeure ou des entreprises sont constamment persécutées. Il y’a des abandons de chantier aussi », a indiqué Pauline Zouré, ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et du développement.
Des résultats confirmés par le gouverneur de la région du Sahel, principal bénéficiaire de ce programme. Sur le terrain selon le gouverneur, l’impact positif sur les capacités de résilience de la population est bien perceptible. « Si vous allez sur le terrain aujourd’hui dans la région du Sahel, vous allez remarquer que sur tout ce qui est infrastructure publique, il y’a des réalisations et la population a une très bonne appréciation de l’exécution de ce programme, parce que cela a permis de changer la vie des populations. Il y’a donc un impact positif sur le plan développement au niveau de la région », s’est réjoui le Col Major Peggy Hyacinthe Yoda, gouverneur de la région du Nord.
Au cours de cette session, le plan de travail de 2019 est également adopté. Cette année, le PUS s’élargit à trois autres régions qui sont la boucle du Mouhoun, la région de l’Est et le Centre-Est. 146 milliards seront dépensés dans ces régions sensibles, 70% du financement est déjà un acquis.
Anaëlle K.