Rapport du MBDHP: L’opposition politique dit prendre acte 

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Le chef de file de l’opposition politique Burkina s’est prononcé sur des sujets qui ont marqué l’actualité nationale la semaine dernière. Du rapport du MBDH sur les éventuelles violations des droits humains au Burkina, en passant  par les polémiques autour de l’adoption de la nouvelle constitution, les remous au ministère de l’économie et des finances, puis les revendications des travailleurs de l’éducation, rien a été omis. C’était en la faveur de sa traditionnelle conférence de presse, tenue ce mardi 19 mars 2019 à son siège, à Ouagadougou.

La presse a encore répondu à l’appel

Les conclusions du rapport du mouvement burkinabè des droits de l’homme et du peuple (MBDHP) faisant état des exécutions sommaires de la part des forces de défense et de sécurité,  continuent toujours de susciter des réactions au sein de la classe politique burkinabè. A sa traditionnelle conférence de presse, tenue ce mardi 19 mars à Ouagadougou, l’opposition politique burkinabè,  n’a pas manqué de donner son point de vue sur cette actualité.

Selon le président du PRIT-Lannaya, Mamadou Kabré, l’un des conférenciers, l’opposition est contre toute exécution sommaire ou extrajudiciaires, car pour elle, « elles comportent des risques d’erreurs, et peut être utilisée comme instrument de règlements de comptes ciblant des individus ou des groupes ». Cependant, l’opposition dit ne pas rejeter ni conforter le rapport du MBDHP, car ne disposant d’aucun élément à sa disposition.

Qu’à cela ne tienne, elle invite le MBDHP et le gouvernement à se concerter afin de corriger les erreurs des FDS s’il y’a lieu. Elle invite également le gouvernement à poursuivre son enquête afin que toute la vérité soit dite sur cette affaire.

Autre point de l’actualité, la question de l’adoption de la nouvelle constitution qui continue de faire des gorges chaudes. Sur la table des débats ce mardi matin, si l’opposition politique est favorable à la décision du Président du Faso de procéder à l’adoption de la nouvelle constitution par voie référendaire, néanmoins elle dit rester sur ses gardes, car ne sachant pas à quand ce referendum aura lieu.

Les remous au ministère de l’économie et des finances et les revendications des travailleurs de l’éducation, n’ont pas été en reste. Sur ces deux points, l’opposition invite tous les acteurs à s’asseoir et à discuter afin d’aboutir à un consensus. Elle invite également le gouvernement au respect de la parole donnée et à remplir ses obligations vis-à-vis de ces deux syndicats.

Anaëlle K.

www.fasoamazone.net 

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