Lettre de Blaise à Roch: L’opposition politique invite les deux parties à rendre publique l’intégralité de la correspondance  

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L’hebdomadaire conférence de presse de l’opposition politique burkinabè a été animée aujourd’hui par Alphonse Marie Ouédraogo de l’URD/MS et Youmanli Lompo du PNDS avec plusieurs sujets au menu. Il s’agit entre autre de la justice concernant le drame de Yirgou, l’opération de contrôle de l’authencité des diplômes des fonctionnaires et de l’écrit de l’ex président Blaise Compaoré à l’actuel président Roch Marc Christian Kaboré.

Le Lundi 15 avril 2019, le magazine Jeune Afrique a révélé que l’ex-président Blaise Compaoré a écrit à Roch Marc Christian Kaboré, pour lui affirmer « sa disponibilité et son soutien » face à la dégradation de la situation sécuritaire au Burkina Faso

 A sa traditionnelle rencontre hebdomadaire avec les hommes de médias , ce mardi 16 avril, l’opposition politique burkinabè invite le Président du Faso à rendre public l’intégralité de la correspondance que l’ancien président Blaise Compaoré lui a adressé, car cela concerne la sécurité du pays, a-t-elle laissé entendre. Quant à l’opération de contrôle de l’authencité des diplômes des fonctionnaires annoncée par le gouvernement.

L’opposition politique pense que c’est une bonne initiative. Elle souhaite cependant qu’elle ne soit pas transformée en un instrument de répression de certains groupes de fonctionnaire. Pour elle, les membres du gouvernement et les présidents d’institution doivent déclarer leur type de diplôme pour donner l’exemple.

Revenant sur la conférence de presse du MPP, l’opposition s’insurge contre les propos tenus par Simon Compaoré, le président par intérim du MPP sur les crises de Zoaga et de Arbinda. Et sur les ONG, elle dit se démarquer des propos tenus par Simon Compaoré et annonce vouloir rencontrer ces ONG pour comprendre et les encourager dans leur mission. Drame de Yirgou, l’opposition ne lâche pas et dit ne jamais lâcher tant que justice n’a pas été rendue.

Elle qui souligne qu’il s’agit d’un manque de volonté pour résoudre cette crise, pointe du doigt la responsabilité du Président du Faso. Lui, qui de par le serment, est garant de la sécurité des burkinabè, du respect des lois et de la bonne administration de la justice, s’est justifié Alphonse Marie Ouédraogo de l’URD/MS.

Pour le dialogue politique annoncé, l’opposition politique qui dit avoir transmis au Président du Faso, la liste des points qu’elle souhaite voir prendre en compte attend des sujets qui tiennent compte de l’intérêt supérieur de la Nation.

Anaëlle K.
www.fasoamazone.net

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