L’union d’action syndicales (UAS ) et plusieurs organisations syndicales et de la société civile ont observé ce samedi 31 août 2019 une journée dite de dénonciation et d’interpellation. L’objectif étant de contraindre le gouvernement et le patronat à traiter avec plus de sérieux les préoccupations des travailleurs burkinabè et au respect de ceux-ci. En entendant, l’UAS prévoit une marche le 16 septembre 2019 à Ouagadougou.

En collaboration avec plusieurs organisations syndicales et OSC, l’unité d’action syndicale, a organisé un meeting à la bourse du travail à Ouagadougou. Meeting au cours duquel, elle n’est pas passée du dos de la cuillère pour donner de la voix.
Selon les syndicats, l’aggravation de la misère, caractérisée par la persistance de la vie chère, le chômage massif des jeunes, les difficultés d’accès à l’éducation, aux frais de santé, de logement décent, la crise de l’eau et de l’électricité ainsi que l’inaccessibilité des produits de première nécessité, la persistance de l’insécurité avec la poursuite des attaques terroristes qui continue toujours de causer des pertes en vie humaine aussi bien au niveau des FDS que des populations civiles, et comme si cela ne suffisait pas, la situation au niveau du monde du travail reste marquée par le blocage de la révision du code du travail par le patronat, les atteintes graves aux libertés démocratiques syndicales, les menaces, assassinats et exécutions sommaires, la non-tenue depuis 2017 de la rencontre annuelle gouvernement-syndicats, le non-respect des engagements pris par le gouvernement et surtout le mépris du gouvernement à l’endroit des partenaires sociaux, ce sont là autant de fait dénoncés par l’UAS.

Yamba Georges Koanda, Président du mois de l’UAS
Face donc à ces nombreuses préoccupations, l’UAS entend contraindre le gouvernement à respecter les organisations syndicales et les travailleurs.
Selon George Yamba Koanda, président du mois de l’UAS, ce meeting est le début d’une série d’activité qui vise à amener le gouvernement à traiter avec diligence les préoccupations des travailleurs et d’exiger la fin des atteintes aux libertés démocratiques.
L’UAS exige aussi le passage de la RTB et des Editons Sidwaya en société d’Etat et l’autopsie des corps de deux responsables de l’organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) assassiné dans le Yagha le 31 mai dernier.
Pour mieux se faire entendre l’UAS prévoit une marche-meeting sur l’ensemble du territoire avec préavis de grève le 16 septembre prochain suivi d’un panel le mardi 24 septembre.
Anaëlle K
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