L’Agence nationale de biosécurité (ANB) tient depuis ce lundi 30 septembre 2019 à Ouagadougou, l’atelier de validation du 4ème rapport national sur la mise en œuvre du protocole de Cartegena sur la biosécurité.

Il s’agira pour ces acteurs du monde de la biotechnologie/biosécurité de faire le point de la mise en œuvre, entre 2015 et 2019, des accords contenus dans le protocole de Cartegena, afin d’assurer une utilisation sécurisée des organismes génétiquement modifiés au Burkina Faso..
Le quatrième rapport national sur la mise en œuvre du protocole de Cartegena sur la biosécurité au menu des échanges ce 30 septembre à la faveur d’un atelier de validation à Ouagadougou. Organisé par l’agence nationale de biosécurité (ANB), cet atelier vise à présenter aux différents acteurs ledit rapport contenant les activités menées conformément aux obligations, à recueillir les amendements et les intégrer dans sa version finale.
Depuis la ratification du protocole de Cartegena, le Burkina Faso a pris des mesures en vue de continuer à assurer un degré adéquat de protection pour la manipulation et l’utilisation des OGM susceptibles d’avoir des effets néfastes sur l’environnement, et la santé humaine et animale, à laisser entendre le représentant du ministre des enseignements supérieurs, de la recherche scientifique et de l’innovation, Serge Diagbouba. Pour lui, il est plus que nécessaire que l’ensemble de ces acteurs s’approprient du document de rapport qui a été produit par l’agence nationale de biosécurité. C’est en cela qu’il salue la tenue de cet atelier et souhaite qu’au sortir, un rapport puisse être validé et mis à la disposition de la communauté internationale.

Selon Chantal Zoungrana, Directrice générale de l’Agence nationale de biosécurité (ANB), « ce rapport est bâti sur un questionnaire de 187 questions qui sont posées sur l’application du protocole de Cartegena et sur l’application du protocole additionnel de Nagoya Koala Lompo ».
Elle explique que ces questions veulent évaluer la conformité que le pays a, vis-à-vis, de la mise en œuvre de la biotechnologie au niveau national. « A l’issue de ce rapport, le Burkina Faso pourra être évalué et on pourra savoir si nous sommes conformes aux applications, si nous travaillons conformément aux applications du protocole pour assurer la sécurité des populations, etc », a-t-elle ajouté.
Les efforts faits entre le troisième rapport et le présent (quatrième) sur des aspects comme le renforcement au niveau institutionnel, les évaluations et risques. Aussi, les difficultés et les besoins en matière de renforcement de capacité seront également passés en revue lors de cet atelier.
Mami O.