La gestion des pesticides est au cœur de la 25ème session ordinaire du comité national de gestions des pesticides (CNGP) ouvert ce lundi 30 décembre à Ouagadougou.

Cette rencontre d’une journée va valider les résultats de l’étude et demande d’agrément. Elle se tient autour du thème, « gestion sécurisée des pesticides au Burkina Faso, gage d’une alimentation saine des populations ».
Le recours aux pesticides notamment aux herbicides et les insecticides par de nombreux producteurs agricoles est devenu une réalité inquiétante. Pires, les nombreux cas d’intoxication survenue cette année, dans les villages de Lapio dans le Sanguié, et de Nayamtenga dans le Kouritenga ayant fait 20 morts interpelle à plus d’un titre, suggère le représentant du secrétaire général du ministère en charge de l’agriculture.
C’est pourquoi Moussa Ouattara en appelle à la conjugaison des efforts pour renforcer la sensibilisation sur la gestion rationnelle et sécurisée des pesticides au Burkina Faso. Il ira plus loin en disant que les réflexions qui seront menées au cours de cette session vise à trouver des solutions efficaces et durables afin de minimiser les risques liés à la mauvaise utilisation des pesticides.
Et déjà comme solution, on pourrait citer entre autre les contrôles inopinées effectués dans les marchés et yaars, des sessions de formation au profit des journalistes, l’acquisition de 34 000 litres de pesticides homologués au profit des producteurs et l’achet de 1500 équipements de protection individuelle au compte du budget de l’Etat.
A cela, il faut ajouter au cours de l’année 2019, la tenue de deux sessions extraordinaires et de deux sessions ordinaires du sous comité vérification au cours desquels 67 demandes d’agréments ont été examinées et une formation des demandeurs d’agrément effectuée.
Cette 25ème session va donc valider les résultats de l’étude de ces dossiers de demande d’agrément.
Mami O