Crise sanitaire au Burkina: L’Opposition politique favorable pour la réouverture des marchés

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La gestion de la Covid-19 au Burkina Faso, les crises en lien avec la Covid-19 et les attaques terroristes sont les points inscrits à l’ordre du jour ce 14 avril  2020,  lors du traditionnel point de presse du CFOP.   Les conférenciers du jour, Eddie KOMBOIGO, Président du CDP ; et M. Yumanli LOMPO,  Président du PNDS sont favorables pour une réouverture rapide des marchés.

Ce mardi 14 avril 2020n s’est tenu le traditionnel point de presse de l’Opposition politique burkinabè au siège du CFOP à Ouagadougou. L’actualité du covid-19 a dominé les échanges avec les journalistes. Pendant plus d’une heure d’horloge, Eddie KOMBOIGO du CDP ; et M. Yumanli LOMPO du PNDS se sont longuement prononcé sur la gestion de la crise dans notre pays.

D’abord pour ce qui concerne le budget du plan de riposte qui était fixé à 121 milliards de francs CFA, même si ce ne sont qu’environ 58 milliards de francs CFA qui sont affectés maintenant à la location d’hôtels et à la restauration,  l’opposition rejette à nouveau ce budget qui selon elle vise à distribuer des milliards à un groupe d’amis au pouvoir. « Avec les 58 milliards que le MPP veut « mouta-mouta », il est possible de construire un autre Centre hospitalier universitaire comme celui de Blaise Compaoré », a martelé Eddie Komboïgo.

L’Opposition dit aussi avoir appris selon le témoignage de plusieurs proches de malades du Coronavirus, que le traitement réservé à ces patients admis au CHU de Tengandogo est inhumain.

Pire, selon le Dr Arouna LOURE, éminent anesthésiste-réanimateur de son Etat, s’exprimant à l’émission « 7 Infos » de BF1 le dimanche 12 avril dernier, aucun des malades de coronavirus n’a été admis en réanimation. Autrement dit, certaines d’entre les 28 personnes mortes de la Covid-19 auraient pu être secourues et sauvées.

Au regard de ces allégations, l’Opposition politique demande solennellement au Président de l’Assemblée nationale d’engager une enquête parlementaire sur le traitement des malades à l’hôpital de Tengandogo.

Sur les plans économiques et social et notamment dans les domaines de l’Education et le Commerce, l’impact de la crise est bien visible selon le CFOP.

Sur la probable reprise des cours fixée par le ministre chargé de l’Education nationale au 28 avril prochain, n’est pas un choix judicieux, estime l’Opposition.

Pour elle, la meilleure solution, c’est celle qui aura été arrêtée de commun accord avec tous les acteurs (Ministère de la Santé, enseignants, parents d’élèves, élèves majeurs, responsables d’établissements, …).

Cependant, le CFOP invite le gouvernement à éviter de sauter dans l’inconnu avec l’avenir des enfants. « Rouvrir les écoles demande des garanties suffisantes quant à la sécurité et la santé des enseignants et des élèves.

En tout état de cause, s’il y a reprise, il faudra privilégier les classes d’examen où il y a plus d’urgence », a indiqué Yumanli LOMPO, l’autre conférencier.

Concernant les marchés,

l’Opposition politique estime qu’il faudra les rouvrir à l’expiration de la décision, avec des mesures strictes de sécurité sanitaire. « Il le faut parce que notre pays n’a pas les moyens d’une fermeture prolongée des marchés. La plupart des citoyens vivent au jour le jour, et leur priver de leur pitance quotidienne reviendrait à créer un problème aussi grave que le coronavirus », a fait savoir les conférenciers.

Sur la question de la crise sécuritaire,

Sur la question de la crise sécuritaire,  le Burkina continue toujours d’en être victime. Toiute chose qui fait dire l’Opposition que le terrorisme fait plus de morts que le coronavirus dans notre pays.

L’Opposition politique appelle à une solution diplomatique par la négociation plutôt que de continuer dans un errement  orgueilleux qui endeuille chaque  jour les burkinabè.

Anaëlle K

Fasoamazone.net

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