Gestion du Fret: Le gouvernement reste ferme sur sa décision

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Contesté par les acteurs du transport,  la gestion du fret au Burkina Faso était au cœur des échanges ce mardi 13 octobre 2020 à Ouagadougou lors du point de presse du gouvernement. 13 octobre  aux 2020. Face aux  journalistes,  le ministre des transports de la mobilité urbaine et de la sécurité routière Vincent Dabilgou apporte des éléments de réponse relative au décret pris par le gouvernement y afférant.

Le décret pris part le gouvernement concernant la gestion du fret fait des mécontents au niveau des acteurs routiers notamment les transporteurs, les chargeurs et les chauffeurs. A écouter le ministre Vincent Dabilgou, ce décret qui faits des gorges chaudes vise à protéger tous les acteurs de la chaîne.

Le problème c’est que cette réforme laisse aux acteurs concernés, la gestion du reste des trajets et la délivrance du bon de chargement. Dans ce sens, les acteurs de la route voient plutôt une forme d’exclusion qui ne dit pas son nom, à leur égard.

Le gouvernement de son côté croit qu’il était de bon ton de reformer  le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). « Nous sommes dans une démarche gouvernementale qui est la défense de l’intérêt général, la défense des plus pauvres…. », a expliqué le ministre Vincent Dabilgou, qui indique clairement que le gouvernement n’est pas prêt à revenir sur sa décision. Le gouvernement veut être au diapason de l’évolution du monde, afin d’être plus compétitif, a-t-il complété.

Le dialogue pour plus de compréhension

Parlant du mouvement d’humeur de El Hadj Issoufou Maïga et ses camarades, le ministre Dabilgou a fait savoir que le premier ministre l’a instruit, de rentrer en contact avec les acteurs du secteur des transports, pour un meilleur traitement des revendications,  afin d’éviter d’éventuelles tracasseries de double contrôle sur le même sujet. « Nous ne sommes pas contre le droit de grève dit-il, mais nous n’allons pas tolérer que des personnes qui se disent être en grève envahissent les corridors. » Et d’ajouter que le gouvernement ne peut pas laisser un groupuscule de personnes s’emparer des richesses nationales.

La vraie question dans cette affaire c’est de savoir si la situation va entraîner des dommages aux niveaux des consommateurs.
Kalo Traoré

Faso amazone.net

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