Fétes de fin d’année: Les préparatifs à Sya

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28 décembre 2020….
Dans quelques heures, l’année 2020 ne sera plus qu’un vieux souvenir.Afin de clore cette année en apothéose, comme il est de coutume, les populations s’attèlent à régler les derniers détails avant le jour J, c’est-à-dire le 31 décembre pour certains et le 1er janvier pour d’autres.

A Bobo-Dioulasso, les préparatifs vont bons trains. Même si elles se déroulent dans une situation financière, sanitaire et sécuritaire difficile, malgré tout, à quelques heures de l’évènement, chacun fait de son mieux pour être aux rendez-vous.

A quelques jours de la fête de la Saint Sylvestre et du nouvel an, les bobolais se hâtent pour les derniers achats. Dans les marchés tout comme dans les boutiques, c’est une ambiance des grands jours. Vendeurs et acheteurs discutent sur les prix des articles.

Mais nombreux sont ceux qui se plaignent de la cherté de la vie.

Pour cette cliente, au fur à mesure que les années passent, les prix des produits augmentent« Comparativement aux deux dernières années, cette année, ce n’est pas simple.

Onessaie de faire avec. Comme c’est la fête on fait tout pour satisfaire les enfants », explique –t-elle d’un aire découragé.

Même son de cloche chez Alimata Sanou. Elle aussi se plaint de la cherté de la vie « ce matin, je suis sorti pour faire des achats, j’ai besoin de chaussures, des habits avec des sacs à main. Les articles sont chères et tout le monde se plaint », dit-elle.

Dans les salons de coiffure, les femmes se bousculent pour être dans le rang. A les écouter, certaines clientes seraient venues depuis la veille et jusque-là, leur tour n’est pas encore arrivé.

Toute chose qui montre qu’il y’a vraiment de l’engouement pour ces fêtes eu égard la pandémie à coronavirus.
Le marché de la volaille aussi à l’orée du nouvel an bat son plein.

Assis ou debout au bord de la route, les vendeurs de poulets, de la dinde ou de la pintade attendent patiemment les clients qui tardent toujours à venir.

Si les clients se plaignent de la cherté des articles, les vendeurs, eux estiment qu’il en est rien. « Les clients viennent mais ils disent qu’il n’y a pas l’argent et puis que nos produits là sont chers, or ce n’est pas le cas, c’est parce qu’ils n’ont pas d’argent », souligne Issaka Sawadogo, commerçants au Grand marché de Bobo.

Dans tous les cas, cherté de la vie ou pas, les avenus de la ville sont prises d’assaut, soit pour livrer des marchandises pour assurer la Saint Sylvestre, soit pour aller payer des habits pour le 31, comme on aime à le dire.

Pendant ce temps, les agents de sécurité veillent au grain pour contrôler la circulation afin que la fête soit belle.
Mami O

faso amazone.net

 

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