Le chef de l’Église catholique entame vendredi 5 mars une visite de trois jours en Irak. Sa venue suscite de l’espoir dans un pays marqué par des tensions religieuses mais aussi de la crainte alors que les cas de Covid-19 explosent.
Dans les rues de Bagdad, c’est par centaines qu’on compte les affiches à l’effigie du pape François, qui entame vendredi 5 mars une visite historique de trois jours en Irak.
Des messages de bienvenue, relayés par les habitants, comme Ahmed, 36 ans : « Sa visite est importante, on lui souhaite la bienvenue ici ! Si Dieu le veut, ses efforts pour réconcilier les religions payeront, en particulier pour les chrétiens. J’espère que ça va promouvoir la paix ici, parce qu’on appartient tous à ce pays, on est tous des frères, musulmans ou chrétiens ».
Une nouvelle vague de contamination au Covid-19
Pour l’occasion, les autorités ont remis à neuf tous les sites que le chef de l’Église catholique visitera. Une première depuis des décennies ironisent certains habitants : « Aujourd’hui il y a même l’électricité dans la cité antique d’Ur, que le pape visitera à Nassiriya ! Ca n’était pas arrivé depuis 4 000 ans !«
« C’est bien, ils se soucient soudainement des monuments historiques et des liens entre les religions ! »Un habitant de Bagdad À franceinfo