21 mars 2021:
L’élection de Mohamed Bazoum à la présidence nigérienne a été validée, dimanche 21 mars, par la Cour constitutionnelle.
Le candidat du PNDS l’a emporté avec un peu plus de dix(10 ) points d’avance sur son adversaire, Mahamane Ousmane : 55,66% des voix contre 44,34% pour son rival.
Le successeur de Mahamadou Issoufou est donc élu pour cinq ans.
L’élection de Mohamed Bazoum à la présidence nigérienne a été validée, dimanche 21 mars, par la Cour constitutionnelle.
Le candidat du PNDS l’a emporté avec un peu plus de dix points d’avance sur son adversaire, Mahamane Ousmane : 55,66% des voix contre 44,34% pour son rival. Le successeur de Mahamadou Issoufou est donc élu pour cinq ans.
Le natif de Bilabrine, dans la région de Diffa, débute là son ascension.
Élu une première fois député en 1993, poste auquel il sera réélu à trois reprises, il occupe plusieurs fois la fonction de vice-président de l’Assemblée nationale.
Après une vingtaine d’années passées dans l’opposition, sa carrière prend un nouveau tournant en 2011 lorsque son compagnon de toujours, Mahamadou Issoufou, accède au pouvoir.
Succession de son mentor
Mohamed Bazoum devient alors ministre. D’abord des Affaires étrangères, puis de l’Intérieur.
Des postes qui vont notamment lui permettre d’étendre son réseau, en particulier à l’étranger.
Enparallèle, Mohamed Bazoum devient, à partir de 2011, président du comité exécutif national du PNDS.
Un poste stratégique d’où il va préparer la succession de son mentor. Mahamadou Issouffou l’adoubera en 2019, malgré l’opposition de certains membres du PNDS.
source RFI