Le 30 juillet, le Conseil d’État français a validé le décret d’extradition de François Compaoré. Suspecté d’avoir commandité l’assassinat, en 1998, du journaliste Norbert Zongo, le frère de l’ex-président burkinabè pourrait être jugé dans son pays.
La décision était attendue. Elle est finalement tombée ce vendredi 30 juillet, en milieu de journée : le Conseil d’État a validé l’extradition vers le Burkina Faso de François Compaoré. « Celui-ci prend acte ; il est prêt à faire face, dans la dignité, l’honneur et avec responsabilité, à la justice burkinabè », écrivent les avocats du frère de l’ancien président déchu Blaise Compaoré, qui ajoutent que François Compaoré « regrette » cette décision, assurant qu’il serait « exposé » à des « risque de torture, de traitements inhumains et dégradants » s’il était remis aux autorités burkinabè. Ses avocats annoncent par ailleurs avoir saisi la Cour européenne des droits de l’homme, « afin qu’elle fasse échec à l’extradition envisagée ».
Correspondant Jeune Afrique au Burkina Faso Nadoum Coulibaly
Me Bénéwendé Sankara Avocat de la famille Zongo
« C’est vrai qu’il s’est vite pourvu devant la Cour européenne des droits de l’homme mais cette décision du Conseil d’Etat français est une décision de portée très majeure dans la procédure judiciaire qui n’a que trop duré.
« J’ai pris acte de la divagation de ses avocats mais je regrette que cette attitude ne soit une forme de lâcheté abominable qui est vraiment indigne de ce que nous appelons ici burkindlim, c’est-à-dire l’intégrité, valeur caractéristique de chaque Burkinabè digne de ce nom »
Source Observateur Paalga
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