La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a suspendu provisoirement l’extradition de François Compaoré dans l’affaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo ce vendredi 6 août.
Dans un communiqué, la CEDH a laissé entendre que ce type de mesures provisoires ne s’applique que lorsqu’il y a un » risque imminent de dommage irréparable ». « Il sera tué en cellule », avait déclaré Me Pierre-Olivier Sur, un des avocats de François Compaoré à l’audience du 12 juillet dernier devant le Conseil d’Etat français.
Cette nouvelle décision de la CEDH laisse présager un éventuel retard de l’extradition de l’homme politique « de plusieurs mois voir plusieurs années », soutien son avocat. Par ailleurs, il précise que le contrôle judiciaire de son client devait être automatiquement levé et son passeport rendu.