Au Nigeria, des dizaines d’élèves kidnappés libérés, six sont morts en captivité

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L'enlèvement dans l'école Salihu Tanko est un exemple d'une longue série de rapts perpétrés cette année dans les écoles nigérianes. © Kola Sulaimon AFP
Des dizaines d’élèves de l’école musulmane Salihu Tanki, enlevés il y a près de trois mois, ont été libérés, a annoncé jeudi le proviseur de l’école. Six des élèves enlevés sont morts en captivité et quinze avaient réussi à s’enfuir en juin. Il n’a pas fourni de détails sur cette libération, ni précisé si une rançon avait été versée.

Des dizaines d’élèves d’un séminaire islamique de l’ouest du Nigeria, enlevés il y a près de trois mois et dont six sont morts en captivité, ont été libérés, a annoncé, jeudi 26 août, le directeur de l’école.

Le 30 mai, environ 200 hommes lourdement armés avaient envahi la ville de Tegina, dans l’État de Niger (ouest du Nigeria), et kidnappé 136 élèves de l’école privée musulmane Salihu Tanko.

Six des élèves sont morts en captivité et quinze autres ont réussi à s’enfuir en juin, selon la direction de l’école.

« Les élèves ont tous été libérés. Nous sommes en train de les ramener chez eux », a déclaré le proviseur Abubakar Alhassan à l’AFP. « Je ne peux pas vous donner un nombre exact maintenant. Nous devrons les examiner une fois rentrés chez nous. Mais aucun des élèves n’est en captivité. »

Il n’a pas fourni de détails sur cette libération, ni précisé si une rançon avait été versée.

Gangs criminels

Un parent, Fati Abdullahi, dont la fille de 18 ans et le fils de 15 ans faisaient partie des élèves enlevés, a confirmé que ses enfants étaient libres.

« Nous avons eu au téléphone ceux qui les ont ramenés. Nous avons suivi leur voyage de retour à la maison », a-t-il dit, se déclarant « impatient de les voir ».

Le nord-ouest et le centre du Nigeria connaissent une hausse des attaques, pillages et enlèvements de masse menés par des gangs criminels qualifiés localement de « bandits ».

Environ un millier d’écoliers et d’étudiants ont été enlevés depuis décembre, lorsque les gangs ont commencé à s’en prendre aux établissements scolaires pour obtenir des rançons. La plupart ont été relâchés après négociations, mais des centaines restent prisonniers dans des camps cachés en forêt.

Des bandits qui avaient enlevé début juillet une centaine d’élèves d’un lycée baptiste dans l’État de Kaduna (nord-ouest) ont libéré quinze de leurs prisonniers après avoir obtenu une rançon, a annoncé dimanche un représentant des familles.

Avec AFP

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