Patrimoine culturel : les archéologues réfléchissent sur la situation sécuritaire de l’Afrique de l’Ouest

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Les participants(es).

Le 17è colloque international de l’Association Ouest-Africaine d’Archéologie (AOAA) se tient du 3 au 6 novembre 2021 à l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou sous le thème « L’archéologie ouest-africaine, facteur de cohésion sociale face au défi sécuritaire ».

La cérémonie d’ouverture a été présidée par Madame le ministre de la Culture des arts et du Tourisme Foniyama Elise Ilboudo/Thiombiano en présence du ministre de l’enseignement supérieure, de la recherche scientifique et de l’innovation le Pr Alkassoum Maïga.

Ce colloque se tient sous le patronage du président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé.

Le patrimoine culturel

 

Depuis quelques années, la bande sahélo-saharienne traverse une situation sécuritaire alarmante. Cette crise a sans doute des conséquences sur la pratique archéologique.

C’est pourquoi, les acteurs de l’archéologie vont discuter du 3 au 6 novembre 2021, sur les nouvelles préoccupations de l’archéologie et les réponses que celle-ci peut apporter aux problèmes des sociétés actuelles.

La ministre de la Culture Élise Foniyama. ILBOUDO/ Thiombiano

« Aujourd’hui, il s’agit de renouveler le débat en mettant l’accent sur l’histoire des connexions, des hybridations, des métissages qui s’opèrent entre les cultures et les communautés », a expliqué la ministre de la Culture Foniyama Elise Ilboudo/Thiombiano.

Il y aura au cours de ce 17è colloque international de l’Association Ouest-Africaine d’Archéologie (AOAA), des communications scientifiques qui seront assurées par des experts en archéologie, le congrès de l’association et une excursion touristique sur le site des granites de Laongo.

Visite des stands d’exposition

A l’issue de ce colloque, les participants devront dégager des pistes d’adaptation de la pratique de l’archéologie en situation de crise.

Le ministre de l’Enseignement Supérieur , Alkassoum Maîga

A entendre le Pr Alkassoum Maïga ministre de l’enseignement supérieure, de la recherche scientifique et de l’innovation, le fait d’avoir des spécialistes en archéologie venu de plusieurs pays, les résultats attendus seront satisfaisants. « Les participants vont échanger sur les bonnes pratiques en ces temps de crise sécuritaire.

Je suis certain que ce colloque va nous permettre de rehausser nos capacités de recherche et de contribution à la préservation et à la conservation de notre patrimoine culturel vu la qualité et le nombre important des participants », a-t-il indiqué.

Visite des stands d’exposition

Les participants sont venus de 21 universités de quatorze (14) pays dont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin, le Ghana, le Tchad, le Sénégal, la République Centrafricaine, le Nigéria, la Cameroun, le Maroc et la France.

Zonouhan LAYA

 Fasoamazone.net

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