L’Association New Life en collaboration avec le Fonds d’appui aux projets innovants de la société civile et coalitions d’acteurs (PISCCA), a formé 60 femmes et jeunes filles déplacées internes au métier de tissage. Après 24 jours de formation, ces bénéficiaires ont exposé leurs premiers produits le vendredi 3 décembre 2021 à Ouagadougou.
Député le 22 juillet dernier, le Projet de formation de 60 femmes et jeunes filles vulnérables au métier de tissage, s’est achevé le 22 novembre 2021. Ce 3 décembre 2021, les bénéficiaires ont exposé leurs premiers produits à la Ruche. Initié par le Fonds d’appui aux projets innovants de la société civile et coalitions d’acteurs (PISCCA) et financé par l’Ambassade de France au Burkina Faso, ce projet a pour but d’aider les femmes et filles déplacées internes en vue de les rendre financièrement autonome.
« Mon association New Life a été retenue dans le cadre du projet PISCCA pour former ces femmes et jeunes filles. Aujourd’hui je suis très satisfaite parce que le résultat est positif. Tous ces pagnes qui sont là, ce sont elles qui les ont tissés.
Pour leur premier produit, nous avons décidé de faire une foire d’exposition pour que ceux qui nous ont accompagné dans le projet viennent voir leur production », a dit la présidente de l’association New Life Mme Jeanne T. LOMPO.
Cette foire d’exposition est aussi une occasion de faire connaitre ces femmes et jeunes filles désormais prêtes à faire valoir leur connaissance sur le marché par les populations. « Quand je partais à la formation, je ne savais rien faire, mais aujourd’hui, je sais tisser moi-même. Après la formation, on a donné les matériels à chacune de nous pour travailler à la maison. Je suis très contente et je remercie le PISCCA d’avoir initié cette formation en notre faveur », S’est réjouie la bénéficiaire Sawadogo Salimata, déplacée interne.
En rappel, l’association New Life a été créée en 2017 et œuvre pour l’autonomisation économique des femmes. Elle soutient l’éducation et la formation professionnelle des femmes en situation de précarité.
Jeanne Z. LAYA