Les acteurs du secteur de l’éducation et de la protection des enfants sont réunis en atelier le vendredi 3 décembre 2021 à Ouagadougou, pour valider un manuel pratique sur la « discipline positive ». Il s’agit d’un guide qui permettra aux éducateurs sociaux et aux parents, de renforcer la protection des droits des enfants au Burkina Faso.

Longtemps considérées comme mode éducationnel, le bâton constitue de nos jours une pratique néfaste à la promotion et à la protection des droits des enfants. En effet, l’utilisation abusive du bâton et certaines tares culturelles constituent des obstacles à une éducation visant le plein épanouissement de l’enfant. Au regard de ces entraves et de l’importance de l’éducation des enfants, différentes formules d’éducation ont été élaborées par les spécialistes de l’éducation.
Ce vendredi 3 décembre 2021, les différents acteurs de l’éducation se sont réunis en atelier pour valider le document sur la « discipline positive ». L’adoption de ce document vient comme un modèle d’éducation à implémenter dans les familles, les communautés et les institutions de prise en charge des enfants.

La discipline positive est une approche qui permet aux éducateurs de faire participer l’enfant à la prise d’un certain nombre de décisions le concernant surtout en matière de discipline. « Ce sont des règles qui permettent la bonne cohésion dans la famille et dans le développement de l’enfant », a dit la directrice du développement de l’enfant au ministère en charge de la femme, Emma K. KIEMA.
Ce document qui est en cours de validation a fait l’objet de plusieurs étapes d’élaboration grâce à la volonté du Ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire et des partenaires au développement, d’inscrire les préoccupations liées à la survie, à l’éducation, à la protection et au développement de l’enfant dans leurs priorités.

« L’’idée est partie du besoin d’outiller les encadreurs et tous ceux qui s’occupent du développement de l’enfant d’un guide qui pourrait leur servir de référentiel pour une meilleure prise en charge des enfants », a souligné Mme Emmanuelle BOKO, chargée de relation publique Compassion Internationale.
Au terme de cet atelier, le Burkina Faso disposera dans les jours à venir, un document opérationnel pour accompagner au mieux les enfants.
Ce manuel sera destiné aux parents, aux éducateurs sociaux et aux acteurs de la protection de l’enfant.
Jeanne Z. LAYA