Le premier responsable du Conseil municipal de la ville de Ouagadougou a rendu visite le lundi 20 décembre 2021 à la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP) et aux pensionnaires de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO). Cette visite entre dans le cadre des activités de fin d’année de la commune de Ouagadougou. Les pensionnaires ont reçu des vivres et du savon des mains de Armand Roland Pierre BEOUINDE.

Le maire de la commune de Ouagadougou avec sa délégation est allé saluer les efforts de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP) de la MACO ce lundi 20 décembre 2021. A cette occasion, il a offert un don composé de riz, de l’huile, du savon, de gèle hydro alcoolique et des kits sanitaires aux pensionnaires pour leur permettre de bien passer les fêtes de fin d’année.

« Nous sommes venus à la MACO pour manifester notre solidarité avec nos frères qui sont en conflit avec la loi et qui sont en privation momentanée de liberté », a dit le maire BEOUINDE.

Pour lui, la prison est comme un hôpital et nul ne peut présumer qu’il n’y ira jamais. « Ce n’est pas parce qu’ils sont en prison aujourd’hui que nous devons les abandonner, nous sommes venus leur donner du réconfort et les encourager qu’il y a un espoir », a-t-il expliqué.

Le directeur de la MACO Claude N. OUEDRAOGO a remercié, au nom du personnel de la MACO et des pensionnaires, le maire BEOUINDE et sa délégation pour cette marque de solidarité. « Ce don va servir à améliorer la ration alimentaire de nos détenus », a-t-il indiqué.

Mr Claude OUEDRAOGO a saisi cette occasion pour faire des doléances auprès du premier responsable du Conseil municipal de Ouagadougou. « Il y a beaucoup de problèmes à la MACO, nous souhaitons qu’on inscrit la prison comme une priorité », a-t-il souhaité.

Pour le directeur de la MACO M. OUEDRAOGO, si la commune de Ouagadougou arrive à résoudre les problèmes de la MACO, la délinquance va décroitre.

La représentante des pensionnaires a également demandé au maire de Ouagadougou d’avoir une pensée particulière pour l’administration pénitentiaire. « On veut que vous ayez une pensée pour les détenus, les cellules sont débordées Quand un prisonnier est à l’aise, il a la force et le courage de mieux vivre sa peine. On a ici des bras valides et le pays a aujourd’hui besoin d’eux. Arriver ici, beaucoup comprennent la correction », a-t-elle expliqué.

Le maire a rassuré que le cri de cœur des pensionnaires et les doléances de la GSP par rapport à l’amélioration de leur condition de travail notamment au niveau de la salubrité seront prises en compte par son Conseil municipal.
Zonouhan LAYA