Clôture de la 2e session ordinaire du CES : un rapport de synthèse des travaux présenté

0
427

 

La deuxième session ordinaire de l’année 2021 du Conseil économique et social (CES) a fermé ses portes le lundi 20 décembre 2021 à Ouagadougou. La cérémonie de clôture a été marquée par la présentation du rapport de synthèse des travaux et le discours du président du CES, Bonaventure OUEDRAOGO.

Ouverte le 23 novembre 221,  la deuxième session ordinaire du Conseil économique et social (CES) a pris fin le lundi 20 décembre 2021. « Accroissement substantiel et durable des productions agricoles irriguées : Quelles stratégies pour assurer une disponibilité et une exploitation efficace des eaux au Burkina Faso », c’est sous ce thème que les honorables conseillers du CES ont travaillé pendant un (01) mois.

La réflexion a été menée autour de ce thème dans le but d’atténuer l’impact des aléas climatiques sur l’agriculture et de renforcer la résilience et les capacités des agriculteurs.

Le président du CES, monsieur Bonaventure Ouédraogo

Pour le président du CES Bonaventure OUEDRAOGO, le développement de l’irrigation est une alternative crédible et porteuse à même de sécuriser, d’intensifier, de diversifier et d’accroitre de façon substantielle, la production agricole et répondre aux besoins des populations. Pour ce faire, il faut une disponibilité de l’eau et une gestion efficiente de cette denrée rare.

A l’issue des travaux de cette session, les conseillers indiquent que plusieurs mécanismes existent en terme d’accroissement des capacités de mobilisation des ressources en eau. Il s’agit de la maintenance et l’entretien des équipements et infrastructures hydrauliques, la réhabilitation des infrastructures hydro-agricoles dégradées, le recyclage des eaux usées et les pratiques de conservation des sols et de l’eau, la construction de nouvelles infrastructures hydrauliques et la protection des écosystèmes aquatiques.

Pour ce qui sont des conditions d’accroissement des productions agricoles irriguées au Burkina Faso, les conseillers ont souligné quelques conditions d’accroissement des productions agricoles irriguées. Ce sont entre autres le développement d’un capital humain compétitif, la promotion de la mécanisation agricole, l’amélioration de la compétitivité des productions agricoles irriguées, l’amélioration de l’accès au marché et à l’industrialisation des produits agricoles irriguées.

Les travaux de cette deuxième session ordinaire ont permis aux conseillers de formuler des recommandations aussi bien à l’endroit des collectivités territoriales et des chambres d’agricultures, des coopératives et des exploitants individuels des aménagements hydro-agricoles qu’à l’endroit de l’Etat.

A l’endroit des collectivités territoriales, il est recommandé de prévoir des ressources nécessaires pour la gestion et l’entretien des infrastructures hydrauliques et des aménagements hydro-agricoles dans les budgets et promouvoir l’organisation des exploitants

A l’endroit des chambres d’agricultures, des coopératives et des exploitants individuels des aménagements hydro-agricoles, les conseillers ont recommandé le respect des cahiers de charges spécifiques de gestion des infrastructures hydrauliques et des aménagements hydro-agricoles et l’implication dans les négociations foncières pour les aménagements hydro-agricoles.

A l’endroit de l’Etat, les conseillers ont fait beaucoup de recommandations. Il s’agit entre autres de :

-la promotion des petits ouvrages de mobilisation de l’eau et aménager davantage de périmètre ;

-élaborer et adopter des textes juridiques spécifiques à l’agriculture irriguée ;

-accroitre le niveau de financement souverain de la recherche scientifique et de l’innovation

-promouvoir des petites et moyennes unités de transformation des productions irriguées ;

-créer des écoles nationales d’ingénieurs, de lycées techniques, de centres de formation professionnelle en hydraulique et en aménagement hydro-agricole ;

-Approfondir la réflexion sur la relance de l’opération SAAGA ;

– diligenter un audit des périmètres aménagés pour leur mise en valeur efficiente.

Les recommandations formulées à l’attention du gouvernement ont pour but de renforcer et d’améliorer les politiques mises en œuvre pour accroitre de façon signification et durables les productions agricoles irriguées au Burkina Faso par une meilleure mobilisation et gestion de l’eau.

Zonouhan

FasoAmazone.net

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.