Burkina : l’AFJ2C est désormais officielle

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Un groupe de femmes journalistes a mis en place depuis février 2021, une association dénommée Association des femmes journalistes et communicatrices pour la citoyenneté (AFJ2C) dans le but de lutter contre la violation faite aux femmes journalistes en particulier et des droits humains en général. Cette structure a été présentée à l’opinion nationale et internationale par les membres de ladite association au cours d’une conférence de presse organisée le samedi 8 janvier 2022 à Ouagadougou.

L’Association des femmes journalistes et communicatrices pour la citoyenneté (AFJ2C) est une association d’un groupe de femmes journalistes qui travaillent dans les médias publics et privés du Burkina Faso. Créée depuis le 18 février 2021, cette association a été officiellement présentée à l’opinion nationale et internationale le samedi 18 janvier 2022 à Ouagadougou. Elle est membre du réseau des femmes Défenseurs des droits humains (CBDDH) au Burkina Faso.

L’AFJ2C vise à promouvoir les droits humains en général et lutter contre la violation des droits des femmes journalistes et communicatrice en particulier.

Fatou Gnanou, présidente de l’AFJ2C

Selon la présidente de l’AFJ2C Fatou Gnanou, la création de cette association est partie du constat d’un nombre de discriminations et de violations dont sont victimes les femmes journalistes. « Les femmes journalistes ne bénéficient pas des mêmes opportunités que leurs confrères de sexe masculin pour mener à bien leurs activités », a-t-elle indiqué.

Cette association entend donc promouvoir le leadership féminin au sein des organes de presses ; participer au renforcement de la démocratie et de l’état de droit ; promouvoir les droits humains et civil ; veiller à l’effectivité des conventions sur les libertés publiques et surtout sur la liberté de presse et contribuer à la visibilité des activités de la société civile et de l’action citoyenne.

Pour la représentante de la CBDDH Florence Ouattara, la femme est dotée de quelque chose de spécifique d’où elle ne doit pas être mise en marge des décisions. « La femme doit contribuer à des prises de décision tant dans les structures étatiques que privées pour le développement de son pays », a affirmé Mme Ouattara.

Pour l’atteinte de ses objectifs, l’AFJ2C entend tisser des partenariats au plan national et international dans le sens d’un partage d’expériences et de bonnes pratiques en matière de liberté d’expression.

Du reste, l’AFJ2C salue les journalistes pour les efforts qu’ils fournissent dans le cadre de la promotion des droits humains. Elle invite par ailleurs tous les journalistes au respect du code déontologique qui régit le métier du journalisme.

Jeanna Z. LAYA/www.fasoamazone.net

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