4 mars 2022
Le 3 mars 2002, l’économiste et spécialiste en développement des entreprises et en management, Albert Ouédraogo est nommé premier ministre de la transition. Désormais, il aura la lourde mission de former un gouvernement de combat, qui va reconquérir les territoires perdus. Mais pour l’heure, le spécialiste en développement n’est pas du tout connu de la population burkinabè.
Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul Henri Damiba a par décret nommé M. Albert Ouédraogo, premier ministre du gouvernement. Une personnalité complètement méconnue de la population burkinabè.
Pourtant, il doit former un gouvernement qui soit à mesure de conduire le navire du Burkina Faso à bon port.
Tout en saluant cette nomination, l’agent commercial à longrich, Soumaïla Nassa a indiqué qu’il a découvert le visage du nouveau premier ministre sur les réseaux sociaux ce matin. « Je ne le connais pas. Mais ce qui est important, c’est de résoudre le problème des populations.
Car, on en souffre déjà de la situation qu’on vit », a-t-il clamé. Et de poursuivre que le souhait et les attentes des burkinabè est de voir qu’on nomme les personnes qu’il faut à la place qu’il faut. Selon M. Nassa, le président Damiba n’a pas droit à l’erreur. A l’écouter, celui-ci doit agir rapidement avant que les choses ne prennent une autre tournure au sein de la population.
Jean Bako, par ailleurs agent de police dit à cet effet : « si M. Damiba a fait le choix de Albert Ouédraogo, c’est certain qu’il le connait mieux ». Il a fait savoir que le président sait qu’il a la capacité de résoudre la situation actuelle. Pourvu que, a-t-il émit des réserves, la recherche du bonheur des burkinabè n’ait de lien avec la France.
Pour l’heure, ce que l’on retient du nouveau premier ministre Albert Ouédraogo à travers son Curriculum Vitae (CV), c’est qu’il est titulaire d’un doctorat en sciences de gestion. Ce père de deux enfants dispose d’une expérience ininterrompue de plus de quinze (15) ans dans le domaine du conseil et de l’assistance en finance et management au profit des administrations publiques, des projets de développement et des entreprises.
Depuis 2003, il a conduit plusieurs missions d’études sur le développement du secteur privé, sur la faisabilité économique et financière de création d’entreprises et d’organisation, sur l’élaboration de plans stratégiques de même que les missions d’audits organisationnels et d’élaboration de manuels de procédures.
Zonouhan
