Burkina:. Les Gendarmes, Policiers, Militaires radiés souhaitent leur réintégration pour combattre le terrorisme

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Les militaires, gendarmes, policiers, radiés de 2011, ont animé une conférence de presse le 21 juin 2022, à Ouagadougou, pour  demander aux autorités et au peuple burkinabé leur réintégration dans leur corps d’origine, afin de combattre le terrorisme au Burkina Faso.

Le groupe des radiés de 2011, constitué de militaires, de gendarmes, et de policiers, au nombre de 778, tous des jeunes de 30 à 35 ans pour l’ensemble, venus des quatre points du Burkina, ont à travers leurs représentants, qui sont messieurs, KINANE B. Francis, FARMA Tiéba, BAHORA Omar B. Junior, KAM Tocké, au cours de cette conférence de presse se sont prononcés sur leur situation actuelle, et par ricochet, sur la situation sécuritaire du pays marquée par une recrudescence des attaques terroristes jamais égalées au pays des Hommes intègres.

Pour eux, l’arrivée du pouvoir actuel(MPSR), a été une lueur d’espoir pour l’ensemble, et pour bon nombre de burkinabé, mais force est de reconnaitre que la situation sécuritaire de notre pays connait une véritable aggravation ces derniers mois.

Pour preuves les attaques de Bourzanga, de Namisiguia, et tout récemment la plus grave, celle de Seytenga, «  tout ce mal, se conjugue avec le coût très élevé de la vie au Burkina Faso, dans un contexte de précarité inouïe où les populations ne savent plus à quel saint se vouer » ont souligné les radiés.

Pour ce groupe de radiés, en dépit de la négociation entamée par le pouvoir du MPSR, les attaques terroristes connaissent une montée fulgurante, entrainant le nombre de déplacés internes, aujourd’hui estimés à environ 2 millions suivant les chiffres du CONASUR.

Au vu de tout ce qui est cité, le groupe justifie sa demande de réintégration en ces termes « pendant que le pouvoir appelle des FDS, admis à la retraite et tend la main à ceux qui ont pris les armes contre leur propre pays, ces radiés de l’armée veulent montrer aussi leur disponibilité à servir leur pays, « d’autant plus que nous avons été forgés au maniement des armes, et cela avec le budget de l’Etat », ont-ils plaidé.

Tout en demandant pardon à tous les burkinabé, et au regard de la situation sécuritaire très dégradée dans le pays, mettant en péril même l’existence de la nation, « nous souhaitons une réintégration des radiés au nom de la réconciliation nationale, qui se veut être une des priorités du pouvoir actuel ,  le Burkina Faso se construira avec tous ses fils et filles, mieux notre pays se construira avec tous ses enfants », « nous sommes pour la république, nous sommes pour le Burkina Faso, nous constituons un apport plus qu’important dans la lutte contre le terrorisme>>,  ont ils rélevés.

Tout en comptant sur la bonne foi des autorités actuelles, sur l’élan d’unité, de solidarité, et de la réconciliation nationale pour leur réintégration,

Pour eux, «  la guerre est un art, nous avons les aptitudes et les connaissances requises en la matière, et attendent mettre notre savoir- faire au service de la nation, pour lutter efficacement contre le terrorisme » ont indiqué les militaires, gendarmes, policiers radiés de 2011.

Karen Ouedraogo

faso amazone.net

 

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