Lors de son discours de politique générale le 19 novembre 2022, l face aux députés de l’Assemblée législative de la transition,(ALT), le premier ministre, Appollinaire Joachim Kyelem de Tambèla, s’est prononcé en ce qui concerne la question du genre, sur la parité aux instances décisionnelles, aux postes de responsabilité, sur leur représentativité qui est en souffrance aux pays des hommes intègres. etc…. Pour lui les femmes ne sont pas suffisamment engagées au même titre que les hommes.
Le PM a laissé entendre que les femmes ne sont pas suffisamment engagées, et doivent « se battre pour leur cause ». Il a pris l’exemple sur les mouvements associatifs, où la parité n’est pas au rendez-vous, où les femmes ne briguent pas assez de postes de responsabilités, d’où pas visibles ‘. Pour lui dans les mouvements associatifs des fois il arrive à ce que les femmes refusent des postes de responsabilité, ou bien refusent de s’assumer, a laissé entendre le PM Kyelem de Tambèla.
Pour ce qui est de leur enrôlement comme Volontaire de défense pour la patrie (VDP), elles seront traitées au même titre que les hommes. « Mais les femmes peuvent rester s’occuper des aspects de préparer le repas, s’occuper des enfants en l’absence du mari parti au front, etc..a indiqué le Premier ministre.
A l’issue de cet grand oral à l’Assemblée , des voix des femmes à travers plusieurs groupes s’elèvent déjà pour condamner cette prise de position du PM à leur égard. Pour elles c’est inadmissible et décevant que le PM confonde » genre et femme’. Les jours qui suivent elles comptent s’organiser. Leur mobilisation est nécessaire.
Aussi face aux propos du PM, ce n’est pas exclu, qu’elles rencontrent la ministre en charge du genre madame Nady Somé/ Diallo, pour lui traduire toute leur mécontentement, « Nous irons rencontrer la ministre en charge du genre ! et lui traduire notre mécontentement. » ont elles dit.
« C’est décevant qu’un PM de son niveau confonde genre et femmes..,…..C’est pour cela que le ministère en charge du genre doit très vite organiser un séminaire gouvernemental sur le genre…..c’est bien triste », ont déclaré les mouvements féministes du Burkina Faso.
D’ores et déjà, certaines comptent directement agir, et mettre la ministre devant le fait accompli parce qu’elle doit réagir, » il faut battre le fer quand il est chaud ». Ce n’est pas exclu, qu’elles adressent une lettre ouverte au PM, à son adresse directement, et avec ampliation à la Ministre en charge du genre et publication dans les organes de presse pour large diffusion.
Il faut que les choses changent à leur égard. Leur situation et conditions, ne sont pas reluisantes. Il est temps que le PM essaie de réajuster les choses, et faire bouger les lignes. L’ équité et l’égalité tant prônées ne sont pas au rendez-vous chez certains au pays des hommes intègres.
La rédaction