SIRA:Où la contribution des femmes à la lutte contre le terrorisme, de Appoline TRAORÉ, remportera t’il l’Étalon d’or de Yennenga au FESPACO 2023?

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L'affiche du film, Sira de Appoline TRAORÉ

« SIRA« , est le film de la réalisatrice burkinabè 🇧🇫 Apolline Traoré, un long métrage, en compétition à la 28e édition du FESPACO 2023,  pour décrocher  l’Étalon d’or du Yennenga. La realisatrice a voulu mettre en avant, la contribution des femmes burkinabé à la lutte contre le terrorisme. Ce film, vient de remporter le « Grand prix du public » au Festival international du Film de Berlin en Allemagne, ce  samedi 25 février 2023.

En synopsis« SIRA »(nom de l’actrice principale, l’héroïne du film) « première fille », en langue fulfuldé(peulhe), est en lice pour l’Etalon d’or au FESPACO 2023.

SIRA, l’héroïne du film

Sira ». C’est un film qui évoque ce que le Burkina est en train de vivre, ça parle de terrorisme, du combat des populations. Ce que j’ai voulu mettre en avant surtout, c’est comment les femmes combattent ce fléau.

Quand on parle de terrorisme, on met en avant l’armée, les hommes, mais que deviennent les femmes? Qu’est-ce que les femmes font? C’est vraiment ce côté que j’ai voulu mettre en avant.

Appoline TRAORÉ, réalisatrice de SIRA

Pour la réalisatrice, Appoline Traoré, les conditions de tournage de SIRA, n’ont pas été faciles »  Il fallait que je transportes une soixantaine de personnes en Mauritanie pour le tournage. Un territoire qu’on ne connaissait pas, une vie qu’on ne connaissait pas, mais un décor magnifique nous attendait là-bas ». « On est partis et l’équipe m’a vraiment soutenue comme elle ne m’a jamais soutenue dans ma carrière. On y est donc allé, on y a passé 3 mois très difficiles là-bas parce qu’on avait des températures qui montaient parfois à 50°C. On avait des tempêtes de sable. Dans la région où on était, il n’y avait pas plu depuis 5 ans. La population ne connaissait pas la pluie en tant que telle. Mais dès que nous sommes arrivés, il a commencé à pleuvoir toutes les 2 semaines. « C’était vraiment de lourdes pluies qui inondaient nos appartements, détruisaient nos décors. » À chaque fois, il fallait recommencer le décor. L’eau barrait les routes, on pouvait faire 3 jours sans travailler parce qu’on ne pouvait pas arriver à notre décor ». « Les acteurs étaient dépaysés, l’actrice principale n’en pouvait plus ». » Mais on s’est vraiment soudés, on a tenu et aujourd’hui le film est prêt, il a pu être réalisé comme je le voulais et j’en suis très fière ». À confié aux confrères de Burkina 24,  la réalisatrice de fims burkinabé, Appoline TRAORÉ.

Faso Amazone.net

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