Cette session de formation sur le féminisme qui s’inscrit dans le cadre du temps de travail adopté depuis la mise en place du Collectif Féministe du Burkina en juillet 2022, constitue une première activité qui a concerné une vingtaine de personnes. Une initiative dont l’objectif a été d’outillé les participantes en tant que défenseures des droits des femmes sur l’idéologie féminisme, ses valeurs et ses principes, une opportunité pour elles de s’approprier des grands courants de la pensée féministe, leurs impacts sur les mouvements sociaux et aussi renforcer leurs connaissances sur les textes et lois pour un meilleur accès des femmes et des jeunes filles à la justice. C’etait du 5 au 10 février 2023 à Loumbila, à quelques encablures de Ouagadougou.
Pour la Coordonnatrice du collectif féministe du Burkina- Faso, Mariam LAMIZANA, qui a apprécié très sincèrement l’assiduité aux travaux par les participantes, elle n’a pas manqué de les féliciter également pour la qualité des contributions pertinentes :
« Nous sommes au terme des travaux de la première session de formation des membres du collectif les féministes du BF, permettez-moi de dire merci à toute l’équipe du secrétariat technique assuré par l’IPBF. C’est grâce à son soutien sans faille et à son engagement en faveur d’une minorité de sexe et à son engagement en faveur d’un collectif dynamique et efficace que nous avons été à mesure de faire des grands pas en peu de temps.
Cette session a permis d’instaurer un précédent important au niveau de notre travail ensemble ; le dialogue constructif qui s’est établi et le haut niveau de consensus qui s’est dégagé de nos délibérations ont permis d’établir un modèle précieux pour nos orientations futures ».
Pour la présidente du collectif des féministes, les orientations et les appuis que les participantes ont apportés contribueront sans nul doute à façonner le travail du collectif en vue de la réalisation de ses objectifs : « Tout ce travail, tout ce résultat fantastique que nous avons obtenu a été rendu possible grâce à la dynamique équipe dont l’expérience et l’expertise de AWA FALL/DIOP est à saluer.
Au cours de ces 5 jours, « nous nous sommes écoutées avec attention ; beaucoup d’entre nous ont souligné le besoin d’une présence renforcée dans le pays. Nous sommes conscientes d’avoir une longue route devant nous » ». Mariam LAMIZANA/TRAORÉ, a profité de l’occasion pour renouveler ses remerciements au partenaire EQUIPOK qui accompagne le Collectif des féministes et dont la présence parmi elle est à saluer, et qui à travers les contributions diverses ont permis la réalisation de cette session.
Elle a également formulé des remerciements au collectif « On arrêtera pas de vous dire merci tant que le collectif ne va pas décoller de ses propres ailes. Lui , qui n’a ménagé aucun effort pour mener à bien cette réunion de manière harmonieuse et efficace.
« Chers membres du collectif permettez-moi encore de souligner que chacune d’entre nous vit un moment enthousiasmant et plein de promesse, les acteurs sont grands, les attentes sont grandes, en nous attaquant à tous ces défis nous sommes déterminées à lutter contre les problèmes auxquels les femmes Burkinabès sont confrontées dans leur vie ».
Quant à la Directrice exécutive de l’Initiative Pananetugri pour le Bien-être de la Femme du Burkina Faso (IPBF), Micheline Wend-Yam KABORE, au terme de cinq jours de travaux autour de l’idéologie féministe, elle a tout d’abord adressé des mots de remerciements de la part de la présidente. Une occasion pour elle, « pour celles qui se sont engagées à suivre cette session, c’est une session de partage, d’échanges et souvent on aime dire que dans le travail que nous faisons il n’y a pas de formation, il n’y a pas d’apprenants parce que c’est un partage d’apprentissage continu, parce que on ne finit pas de se construire, on ne finit pas d’apprendre et on apprend les unes des autres, ça a été un plaisir que de vous voir concentrées et accompagnées par Awa FALL/DIOP,
durant les cinq jours de travaux, merci déjà pour votre engagement, pour votre participation, » « ce n’est que le début, parce que le collectif est appelé à voler très haut et à toucher toutes les 13 régions du BF avec les actions que nous envisagions réaliser ».
« A bas le patriarcat, vive le collectif, vive le féminisme, vive nous-mêmes, engagées pour une lutte sans fin », c’est en ces termes que la formation a été clôturée. B. Gaston Ouedraogo
Images photos H.Jean Baptiste