- Madame la Ministre de la Solidarité, de l’Action Humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille, Nabdy SOMÉ DIALLO, a présidé ce lundi 14 août 2023, à Ouagadougou, la cérémonie officielle de lancement du « Projet d’Appui au Renforcement des Capacités et du Rôle des Femmes et des Jeunes filles dans le processus de transition et de consolidation de la paix ».
Ce projet qui a une durée de mise en œuvre de 36 mois(3 mois), va couvrir les régions du Nord, des Hauts Bassins, du Centre-Ouest et du Centre-Est. Avec un budget global de deux milliards, cinq cent millions(2.500.000.000)FCFA.
L’objectif principal de ce projet est de renforcer la contribution effective des femmes et des jeunes filles aux instances de décision au plan national, régional et local et une meilleure participation aux processus politiques et de consolidation de la paix au Burkina Faso.
« Ce projet à l’endroit des femmes, contribuera à soutenir la participation des femmes et des jeunes filles aux instances de prise de décision et de consolidation de la paix et ce, à travers l’implication des leaders d’opinions, des hommes et des jeunes garçons pour susciter leur engagement », a indiqué madame la ministre en charge du genre.
Pour elle, ce projet a l’effet de créer les conditions favorables à une participation plus effective des femmes et des filles aux actions de développement et du maintien de la paix, « mon département s’emploie au quotidien à la mise en œuvre de l’Agenda Femmes Paix et Sécurité qui prône l’implication effective des femmes et des filles à la recherche, à la restauration, à la consolidation de la paix et de la sécurité », a t-elle mentionné.
À cet effet, un consortium de trois (ONG) à savoir le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et United Nation Capital Development Fund (UNCDF), collabore avec le département en charge du genre, qui travaille à la mise en œuvre ce projet.
La persistance de crises sécuritaires depuis 2015, aggrave la vulnérabilité de la population en générale, des femmes et des jeunes filles en particulier et perturbe certaines valeurs traditionnelles telles que le vivre ensemble et la cohésion sociale.
Les femmes, malgré leur importance numérique (51,7% de la population du Burkina Faso selon le RGPH 2019), sont faiblement impliquées dans les actions de recherche et de consolidation de la paix alors que leurs contributions au processus de la consolidation de la paix est indéniable.
Eu égard à toutes ces pertubations et au regard de la pertinence de ce projet, madame la ministre a exhorté les parties prenantes à beaucoup de courage, d’engagement et d’abnégation « afin d’ assurer l’atteinte des objectifs escomptés car la paix et la sécurité sont des préalables pour un développement durable, a t-elle soutenu.
Irène Soulama