29 septembre 2023
Lors de son interview avec la presse nationale, à la télevision nationale du Burkina(TNB), ce 29 septembre 2023, date de ses 01 ans de prise de pouvoir, à propos de la crise sécuritaire, concernant l’évolution des combats au front contre les groupes armés terroristes qui endeuillent le pays depuis 2015, pour le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition burkinabé, la guerre n’a pas encore commencé. «On est toujours à l’introduction, parce que l’équipement qui doit venir, ça commence un peu un peu. On n’est même pas à 10% d’abord. Des opérations sont plus aériennes et souvent aéroterrestres», a t-il déclaré face aux journalistes.
ll y a «beaucoup de soucis, tant au niveau de l’effectif des hommes, l’organisation et l’équipement». «On se disait qu’il y avait de la logistique, des armes et tout, mais on ne voulait pas nous donner. On est arrivé on a constaté que ce n’était pas le cas.
Il n’y avait rien, les gens n’ont pas préparé la guerre», a fait savoir le président soulignant que dès leur arrivé, «la première des choses c’était de chercher à savoir qu’est-ce qu’il y a dans la soute», mais «il n’y avait rien». «On ne pouvait même pas trouver 200 kalachnikovs en réserve. Il fallait s’équiper. Nous avons au moins 10 000 fois peut-être cette quantité aujourd’hui», a-t-il précisé.
«Nous n’avons pas compris comment on n’a pas pu s’équiper, avoir un minimum pour faire la guerre. On était très surpris de voir qu’on n’avait rien. Même le côté logistique, lorsque vous voulez organiser des opérations dans un groupement, vous quittez Kaya ou Bobo pour venir à Ouagadougou, vous gagnez quelques cinq, sept pick-up vous êtes contents, vous repartez, vous faites vos opérations et vous venez réintégrer».
Pour le chef de l’Etat, «aujourd’hui, aucun groupement ne vient à Ouagadougou pour chercher ses moyens. Ils ont tous leurs moyens pour faire leurs opérations».
Extrait de l’interview du président Ibrahim Traoré.