4 mars: « L’exploitation sexuelle est une des pires formes de négation des droits fondamentaux de la personne humaine »

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Image d'archives(FasoAmazone.net)

Aujourd’hui 4 mars 2024, est célébrée sur le plan international, la Journée  mondiale de Lutte contre l’Exploitation Sexuelle. Les femmes et les jeunes fille, les enfants sont les cibles de l’exploitation sexuelle à travers l’Afrique et le monde.

 L’exploitation sexuelle est une des pires formes de négation des droits fondamentaux de la personne humaine. Elle réduit l’être humain à une simple marchandise. Une des pires formes où les victimes sont achetées, vendues, menacées, isolées, violées, battues, surveillées, enfermées, torturées. Si bien qu’elles deviennent des objets de consommation.

L’exploitation sexuelle consiste en l’utilisation d’être humains dans le but d’un acte sexuel , et englobe des pratiques aussi diverses que les mariages forcés, la prostitution, la pornographie, la pédophilie. Le phénomène de l’exploitation sexuelle a connu son expansion, à cause de la mondialisation, qui a favorisé l’ouverture des frontières et le développement des échanges économiques, d’exploitation des flux de capitaux de marchandises et d’humains. D’où la mondialisation se présente cependant comme une « face noire » de l’expansion sans précédent des réseaux d’exploitation sexuelle.

Les adultes et les enfants de deux(02) sexes ne sont guère épargnés, car sujets à exploitation sexuelle. Plus de 60% des victimes  de l’exploitation sexuelle sont des femmes et des filles.

On assiste à 4 millions de victimes chaque année; 500.000 femmes par an victimes de traite à la fin de la prostitution, avec 1000 milliards de dollars US est le CA estimé de la prostitution.

En somme la prostitution volontaire est exclue de la Journée mondiale. Mais la prostitution forcée, souvent présentée comme une dangereuse insouciance comme «  » l’esclavage le vieux métier du monde ». Esclavage sexuel , est récemment mis en lumière par certaines communautés à l’endroit des femmes. Cela sous entend que le travailleur sexuel exerce sous la contrainte, déposée de ses papiers et étant considéré comme un bien de l’exploitant qui peut donc s’en servir comme ressource , le blesser voire le tuer.

En effet, l(Organisation Internationale de Travail (OIT), dans son rapport en juin 2012, évalue le nombre de victimes, de travail forcé intégrant l’exploitation sexuelle à 20, 9 millions de personnes, dont 5,5 millions d’enfants.

L’exploitation sexuelle au délà est une affaire rentable pour la criminalité transnationale qui profite de l’ouverture des frontières et de la demande croissante en matière sexuelle, la réduction de la femme à un objet sexuel.

Notons que la première journée mondiale a été créée en 2009, grâce à l’Initiative de l’ONG le Groupe International de Paroles de Femmes(GIPF). En La 15 édition a eu lieu 2023.

Doloman

FASOAMAZONE.NET

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