7mars 2024
A l’occasion de la célébration du 8 mars, la Fédération des Braves Femmes du Burkina Faso, a animé ce jeudi 7Mars 2023, à Ouagadougou, une conférence de presse, afin de rendre un hommage mérité à leur maman feue, Ivette Damé Belem, aux forces combattantes les Forces de défense et de sécurité(FDS), les volontaires de défense de la patrie(VDP), engagés au front.
Cette conférence, organisée ce 7 mars 2024, au Rond point de la Transition, à l’occasion de la célébration de la 167 è Journée internationale de la Femme 8 mars, par la Fédération des Braves femmes du Burkina Faso, est un moment solennel, pour rendre hommage à leur maman feue Ivette Damé Belem, afin de perpétrer ses œuvres, aussi une pensée pieuse envers celle qui fut leur promotrice, rassembleuse, fédératrice à travers plus d’une centaine d’associations du Burkina Faso et de la sous région. A l’occasion, elles ont rendu un hommage mérité aux FDS, aux VDP, engagés au front pour le retour de la paix et de la sécurité au Burkina Faso. « Une instance pour leur donner du courage, sans oublier les veuves, les orphelins », » à rester debout, parce que nous sommes avec eux, a indiqué la Secrétaire générale(SG), de la Fédération des Braves femmes du Burkina, madame Kaboré Mamounata/ Zongo. Elles ont aussi saisi l’occasion, pour dire merci au président, le capitaine Ibrahim Traoré, » lui dire que nous sommes avec lui pour qu’il puisse réussir la transition et sécuriser l’ensemble du territoire, a laissé entendre la SG des Braves Femmes.
Chers mères, sœurs et camarades de lutte, ne dit-on pas que « derrière un grand homme se cache une grande dame !»; C’est le moment pour nous, femmes du Burkina Faso, de prouver à nos maris, enfants et au Président capitaine Ibrahim TRAORE, que le Burkina Faso compte aussi de grandes dames. Cette guerre est l’affaire de tous, « et nous les femmes, devons nous constituer en sentinelle, a dit madame Kaboré. « C’est pourquoi, nous voudrions à travers cette conférence de presse, rappeler à nos camarades
femmes de toutes les contrées que nous devons nous engager pour que la paix revienne ».
Par conséquent, il n’y a pas de fête tant que la joie n’est pas partagée », a t-elle signifié.
Chers mères et sœurs, notre 08 mars ne doit pas être sans celles de Dori, Kantchari, Barsalgo, Ouahigouya et bien celles des autres localités et surtout sans nos maris et nos enfants qui veillent au front, c’est pourquoi nous demandons à toutes les femmes de faire preuve de retenue ce jour.
« Cette journée de 08 mars doit être une journée pour chaque femme, de contribution volontaire à l’effort de paix. Elle doit être un tremplin qui nous permettra d’encourager nos époux ainsi que nos enfants qui se battent nuit et jour afin que soit reconquise l’intégralité de notre territoire, a plaidé madame la SG de la fédération.
C’est dans cette lancée que nous les femmes, voudrons à travers cette journée, lancer un appel vibrant à l’égard de tous les citoyens de notre pays, à une contribution volontaire de soutiens aux veuves et orphelins de nos combattants tombés au front. Ceci dit, les numéros de contribution sont : 76 01 62 85 / 76 50 30 83.
Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat, dorénavant, il faudra compter avec la Femme Burkinabé. Elle n’a pas dit son dernier mot. C’est maintenant même que ça commence. Et nous devons ensemble cultiver une conscience collective pour la paix. Que ce soit dans le renseignement ou sur le théâtre des opérations.
Vive les femmes du Burkina ! Vive les combattants au front ! Vive la transition ! Que Dieu bénisse le Burkina Faso ! La patrie ou la mort, nous vaincrons !
La présidente de la fédération des 160 associations, madame Marcelline Coulibaly, justifie le port du noir blanc en ses termes, « tout simplement parce que le noir signifie deuil, d’abord nous voulons honorer notre leader, celle qui était notre présidente, la présidente des fédérations des associations qui nous a vraiment quitté, madame Belem Ivette en février dernier, nous lui rendons hommage. Nous rendrons hommage à nos FDS et VDP tombés au front, car, ils sont allés donner leur vie pour nous », a expliquer madame la présidente Coulibaly..
« Nous avons invité les femmes à repenser le 8mars, » ce n’est pas une journée de fête, mais une journée de recueillement de prière et de soutien moral, en matériel à nos FDS, bref, leur contribution au developpement », selon madame Marcelline Coulibaly.
Karen Ouedraogo